Castries : Philippe Saurel convoque le « parlement des territoires ». Dans quel but et pourquoi?

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Dans le Midi Libre, ceci:

Le maire de Montpellier et président de la métropole, Philippe Saurel, a organisé mercredi au château de Castries la première réunion du parlement des territoires englobant les territoires de l’actuel Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron.

Le président de la métropole de Montpellier, Philippe Saurel, a organisé ce mercredi la première réunion du parlement des territoires, instance chapeautant l’idée d’un pôle métropolitain, englobant les territoires de l’actuel Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron. Une cinquantaine de présidents des intercommunalités de la région ont souhaité s’associer à la démarche.

L’idée : favoriser le développement économique, être « une force de proposition et d’opposition » dans le cadre nouveau de la grande région, pour faire en sorte que ces intercommunalités ne deviennent pas de « simples guichets » du futur conseil régional… Comme une reconstitution du Languedoc-Roussillon avant même la naissance de la future grande région.

Via Castries : Philippe Saurel convoque le parlement des territoires.

Quel est l’intérêt de cette proposition de P. Saurel?

Effacer l’actuel Conseil Régional, Damien Alary, son président et sa majorité, du paysage politico-institutionnel, sans aucun doute. Lui faire savoir qu’il se préparait déjà pour les prochaines régionales, dans le cadre de la grande région, avec les mêmes objectifs que ceux des départementales dans le 34, à savoir se placer en situation de « faire le roi », de droite ou de gauche, évidemment. Démontrer, enfin, qu’entre la région et les intercommunalités les Départements n’avaient qu’une existence et des pouvoirs marginaux, ne comptaient pas, probablement.

Cela dit, et sur le fond, si je puis dire, réunir deux fois par an ce « prétendu Parlement », n’aura strictement aucun intérêt du point de vue du fonctionnement institutionnel et politique de la future grande Région. Sauf à en changer la perspective et poser, non ce pôle métropolitain, mais le multipôle métropolitain régional, ce qu’il est en réalité, en espace d’aménagement à « structurer » . Sur ce point, voir mon analyse en cliquant sur (ici)

Djibril Bodian « meilleure baguette de Paris » et boulanger de l’Élysée…

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Artisan au «Grenier à Pain» 38 rue des Abbesses dans le 18e arrondissement de Paris, Djibril Bodian a été élu ce jeudi « meilleure baguette de Paris »  … Outre la notoriété, Djibril Bodian remporte un prix de 4 000 euros et le prestige de devenir pendant un an le fournisseur officiel de l’Elysée. Il faut dire que sa baguette s’est distinguée parmi celles de 230 autres artisans-boulangers venus concourir jeudi à la Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers-Pâtissier, dans le splendide hôtel particulier du 7 quai d’Anjou (4e).

 

Au-delà de l’absurde et de l’horreur…

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On peut tuer par haine, par fanatisme religieux, nationaliste ou par folie. Rien de tout cela semble-t-il. L’acte absurde par définition, sans mobile, sans raison. Aussi absurde que cette image d’un avion désintégré en mille morceaux sur la montagne. Tuer pour tuer. Un meurtre de masse sans mobile, semble-t-il, sans revendication, sans idéologie,  sans même l’alibi de la folie. Qu’il y a -t-il à comprendre? Rien, le néant, l’inexplicable, sinon l’homme dans sa plus simple expression…

Maxime Tandonnet : ici

Principes de sagesse et de folie à l’usage de ceux qui les ignorent…

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Je reprends ici, in extenso, la « critique » de mon ami blogueur Argoul (son site est ici ) du petit – 122 pages à peine – mais passionnant, livre de Clément Rosset: Principes de sagesse et de folie. Un peu de respiration philosophique, en compagnie d’Horowitz à l’écoute, ne peut pas faire de mal en ces temps troublés…

Voici un philosophe du réel, qui se méfie de l’illusion. Il croit avec Parménide que «ce qui existe existe, et ce qui n’existe pas n’existe pas».

L’être humain est condamné à la seule réalité : être, c’est ne rien être d’autre, exister ici et maintenant. Il ne peut changer les choses, faire que ce qui est advenu n’ait pas eu lieu. «Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?» se lamente Géronte, dans Les Fourberies de Scapin.

Le tragique est de s’apercevoir de l’enchaînement des conséquences – mais trop tard- et de l’accepter, puisqu’on ne peut pas faire autrement. Le sentiment de l’existence est «un coup de foudre , le «sentiment fulgurant d’une présence».

Clément Rosset analyse trois modes d’appréhension affective de l’existence : la nausée, la jubilation, la surprise.