Le Fénéon du jour !
« M. Poulbot, instituteur à l’île-Saint-Denis, sonnait pour la rentrée des écoliers, la cloche chut, le scalpant presque. »« Le cadavre du sexagénaire Dorlay se balançait à un arbre, à Arcueil, avec cette pancarte : « Trop vieux pour travailler. »
Chez ma boulangère, ai trouvé ce Milovanoff !
Trouvé chez ma boulangère, ce matin, ce Milovanoff ! Je me souviens l’avoir croisé lors d’une journée de féria à Nîmes, il y a de cela fort longtemps. Il était en compagnie de Bruno Roy , le patron de l’époque des éditions Fata Morgana, de Christian Bobin et , je n’en suis pas tout à fait certain, de l’ami Gil Jouanard . Habite-t-il toujours dans le Gard , je n’en sais rien ! Mais voilà un auteur, comme Bobin, qui , à l’époque, était peu lu .
Lectures de nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon .
J’en lis toujours quelques unes , souvent au hasard, une manière comme une autre d’oublier quelques instants celles qui affligent notre quotidien …Avant la nuit, trois petites nouvelles de Félix Fénéon .
Avant la nuit, deux minutes de plaisir littéraire avec trois nouvelles de Félix Fénéon:
«Plus de pipes de bruyère. Les ouvriers de Saint-Claude chôment en attendant qu’on les leur paye mieux.»
«Si mon candidat échoue, je me tue », avait déclaré M. Bellavoine, de Fresquienne (Seine-Inférieure). Il s’est tué.»
« Dans un café, rue Fontaine, Vautour, Lenoir et Atanis ont, à propos de leurs femmes absentes, échangé quelques balles. »
Extraits de: Félix Fénéon. «Faits divers.» iBooks , pages 15,19 et 20