Patrice STRAZZERA explorateur d’âmes…

       

La découverte d’un important ensemble funéraire antique jouxtant le MuRéNa semble réveiller la passion des Narbonnais pour l’archéologie. L’archéologie rejoint vite la passion, crée du rêve et des illusions, mais pour ceux qui en ont fait un métier, elle est aussi et avant tout une science avec ses méthodes rigoureuses, ses heures ingrates et son aride littérature.

Parallèlement à l’archéologie qui ne se déclenche sans autorisation et ne s’exerce sans contrôle, il est possible de pratiquer une activité libre et contemplative des vestiges de l’histoire, une activité en plein essor mais qui a aussi son code d’exigence, je veux parler de l’exploration. Et notre bonne ville, si riche en tradition archéologique, compte parmi ses enfants un explorateur fameux et singulier en la personne de Patrice Strazzera.

Patrice explore depuis maintenant quelques décennies le fond des mers, attiré par les épaves qui le tapissent, et qui avec le temps sont devenus d’étranges fantômes peuplés de gorgones et de pescaille. Patrice et son équipe de passionnés ont une prédilection pour les épaves du siècle passé, et plus spécialement les machines de guerres, avions et bateaux touchés coulés.

De ces explorations, il ramène des photographies, dont certaines sont publiées dans Le Sommeil des Epaves (d’autres ont fait l’objet d’une donation au Ministère de la Culture). Photos en noir et blanc empreintes de gravité et de magie, qui révèlent l’âme des épaves dans leur épais climat sous-marin. Photos de machines mortes, devenues silencieuses mais indiscutablement vivantes dans leur nouveau milieu. Patrice est un plongeur-animiste.

     

Il ne pense pas être un artiste, mais attribue ses photos à la chance ou à l’ivresse des profondeurs. Allez faire un tour sur ses publications (son site est ici) et vous serez très vite convaincus du contraire.

 

Ainsi que le film écrit et réalisé en 2012 par Jérôme Espla :

         

Que faire de la plus grande nécropole romaine de la Narbonnaise découverte aux pieds du MuReNa ?

   

Dans un billet publié le 10 janvier (4000 « vues » à ce jour), j’informais mes lecteurs d’une découverte archéologique exceptionnelle sur un terrain jouxtant le musée régional de la Narbonne antique (MuReNa) *. Plus d’une centaine de tombes romaines, disais-je, gisaient là, attendant ce miraculeux coup de pelle d’une entreprise de terrassement oeuvrant pour le compte de l’aménageur public du futur quartier des « Berges de la Robine ».

Une découverte « antique » majeure jouxtant le Musée Régional de la Narbonne Antique…

     

Narbonne n’échappe pas à sa réputation. Un coup de pelle mécanique sur tout ou partie de son territoire et son passé romain est mis au jour. Le plus extra-ordinaire est le lieu (et l’importance) de cette récente découverte : un terrain mitoyen à l’emprise du MuRena, le musée régional de la Narbonne antique.

Bonne et heureuse année 2018 !

       

Un peu plus de dix ans déjà que ce blog existe. Sans votre fidélité, je n’aurai pas l’occasion de vous souhaiter encore une fois une bonne et heureuse année. Pour vous et vos proches, je l’espère ouverte aux joies de l’amitié et de la famille comme aux petits et grands plaisirs de la vie. Que 2018 vous apporte enfin du bonheur en illimité et de l’amour à l’infini… À très bientôt !

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