Au domaine de La Rochelierre, on cultive aussi un art français de la vie…

     

Le domaine de la Rochelierre est situé au coeur du village de Fitou, entre mer et Corbières. J’y étais mercredi soir, répondant à l’invitation d’un ami. Si je connais son propriétaire : Jean Marie Fabre, j’ignorais précisément où se trouvaient le caveau de dégustation de ses vins et sa terrasse. Un magnifique ensemble architectural  où notre hôte  et sa femme nous ont reçu dans un ensemble parfait associant une gamme exceptionnelle de leurs vins, aux cochonnailles, fromages et glaces de leurs amis Xavier et Céline. Deux guitaristes de talent (Les Fill in Guitar) ajoutaient à la douceur de la nuit un jeu d’une subtilité rare dans ce genre de circonstance. Au loin, basse et « rousse », immense et pleine, la lune, elle aussi généreuse, éclairait un fond de « tableau » sur lequel des trains de nuit traçaient à intervalles irréguliers  de vifs et fuyants éclats lumineux. Comme en offrande à la grand-mère de Jean Marie, décédée quelque heures avant le début de cette soirée. À l’occasion d’une « dispute » sur les réseaux sociaux, je défendais contre les néo-puritains de notre époque, les vertus et les valeurs d’un art français de la vie. Un art de la composition où se  mêlent harmonieusement gastronomie, vins et culture — et patrimoine : celui d’un terroir et d’une famille. Émilie et Jean Marie Fabre ont à l’évidence ce don… Et ce soir là fut un véritable bonheur !

     

Illustrations : @domainedelarochelierre

Œnotourisme, la course mondiale à l’innovation

L’agence de voyage alsacienne LK Tours propose aux touristes de visiter les vignobles à bord d’un bus cabriolet. LK Tours

Coralie Haller, Université de Strasbourg

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Des vignobles vallonnés à perte de vue. Des propriétés de charme. Des caves fraîches où l’on déguste des nectars… le tourisme œnologique ne date pas d’hier. Nombreux sont les connaisseurs qui visitent régulièrement les caves afin de dénicher à bon prix les bouteilles qui, le temps venu, orneront leurs tables. Mais cet œnotourisme traditionnel est aujourd’hui en pleine révolution. Objectif : conquérir de nouveaux publics, plus jeunes, plus internationaux, susceptibles d’apporter aux régions viticoles des compléments de revenu particulièrement précieux dans un temps où la consommation de vin a tendance à stagner et où la concurrence s’exacerbe.

Narbonne-Municipales 2020 ! Un projet pour figurer dans les 10 premières villes vertes françaises…

 

 

Réchauffement climatique, transition énergétique, nouveaux usages aussi des coeurs de ville – ce sont de moins en moins des espaces commerciaux, au sens traditionnel du terme – , de la part des résidents permanents, comme des touristes, notamment, contraignent les élus à penser la ville (et y vivre) autrement.

Petite carte postale de LLafranc et de Calella de Palafrugell signée Josef Pla…

LLafranc

Retour de LLafranc. Si près… et si loin. Une autre langue, d’autres habitudes sociales : on y déjeune et dîne à « pas d’heures » et au « 20 heures de TF1 ou de la 2 » : promenades en famille sur le petit et charmant front de mer… Le calme, surtout ! Pas de voitures, ni de musique d’ambiance dans les restaurants ou aux terrasses de cafés…

Que les collectivités de l’Occitanie réservent plutôt leurs dons aux cathédrales et églises de leurs territoires…

Cathédrale de Rodez

Le Conseil Régional d’Occitanie a attribué une subvention d’1,5 millions d’euros pour aider à la reconstruction de Notre-Dame. Seuls les élus de la France Insoumise ont refusé de voter cette aide au motif que les collectivités locales n’ont pas à être « solidaires avec l’État pour des travaux qui relèvent de sa compétence au titre de la loi de 1905″.

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