Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. L’énigme de l’horloge de l’ancien Palais des Archevêques!

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C’est mardi dernier, à la terrasse du Petit Moka, que Jean Paul Chaluleau m’a annoncé son départ de la rédaction de l’Indépendant. Le nom de celui qui prendra la direction de l’agence de Narbonne m’est connu, mais je n’en dirai pas plus aujourd’hui. Je disais donc que nous buvions un dernier café ensemble, notre conversation tournant autour des derniers articles de « l’Indep » sur le RCNM, les difficultés d’adaptation de la presse écrite aux nouvelles pratiques de leur lectorat, de sa « fatigue », de son besoin « d’aller voir ailleurs », sans savoir précisément où, de son prochain séjour « au soleil », dans les caraïbes, de tout et de rien, quand nous avons été rejoint par Patrick, un ami commun.

Chronique de Narbonne l’été. Gruissan, à la « terrasse du salin »…

 

Gruissan. Un soir d’été à la Terrasse du Salin. Seuls. Du crépuscule à la nuit tombée. Calme et beauté des formes. Et des couleurs. Servis par Kim, une coréenne. Elle y « fait la saison ». Le reste de l’année, elle enseigne la couture. À Narbonne. Un peu styliste aussi. Discrète, délicate, elle se déplace comme sur un tapis. Raffinement de la voix et des gestes. Puis le silence. Au loin, un fanal. Rouge… Magie du lieu et d’une rencontre. Ce soir là, rien ne manquait au monde.Pour quelques instants…

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Pour mes amis, une petite carte postale de Rosas…

11 heures ce matin ! Beau temps assuré ; quelques minutes d’hésitation ; et puis l’envie soudaine de dépaysement à moins de deux heures de route ; de pan con tomatas et de jambon ibérique ; de petits poissons fris ; d’une vraie sangria… Direction Rosas ! Ma dernière virée dans cette cité datait d’au moins 15 ans. Une entrée de ville moderne et soignée, un front de mer sobre et élégant – très long aussi : parfait pour la promenade ! Agréablement surpris. Arrivée donc à 12h15, et, comme à mon habitude, une balade sans destination afin de « sentir » la ville. Quelques paroles banales avec un marchand de journaux – de Rosas, au moins trois générations, tient-il à me préciser… – Et ma question : « Donnez-moi le nom du meilleur restaurant de poissons, et tapas ». La Sirena, à trois pas ! Et de me préciser : « Ne vous fiez pas à son apparence ! »

Chronique de Narbonne et d’ailleurs. Mon céleste clochard et la vulgarité de notre monde…

 

imgresDes années que je ne l’avais pas croisé dans les rues de Narbonne, mon « céleste clochard ». Il porte toujours son élégance naturelle! Cet hiver-là, il avait élu domicile dans l’entrée de l’ancien magasin de chaussures Gagnoud. En quelques jours, il l’avait transformé en un «confortable» abri  tapissé de plusieurs couches de cartons, du sol au plafond. Ses collègues « sans-domicile-fixe » venaient régulièrement lui rendre visite. Des jeunes surtout! De ma fenêtre, tous les matins, je l’observais. Vers les 9 heures, il sortait de son refuge et ses premiers gestes étaient pour son chien.

Instantané dans une salle d’attente.

 
     

   

Une salle d’attente : celle de mon médecin ! Ses murs gris et sa table basse recouverte de magazines défraîchis. L’ambiance y est un peu lourde, inquiète. Entrent deux personnes accompagnées d’un enfant. Elles s’assoient, le petit garçon entre elles. Pressé, il plonge sa main dans un sac en plastique, en sort un livre et le tend à son « papy ». Puis un autre qu’il offre à sa « mamie », tout sourire. Cela fait, il se cale bien droit sur sa chaise, inspecte une dernière fois le fond de son sac, et en tire un jeu vidéo. Trois personnes me font face, plongées dans des « imaginaires » discordants. Deux mondes aussi qui s’éloignent rapidement l’un de l’autre…

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