Illustration cf Éric Landot 02 Oct. 2019 blog Landot et associés.
On s’en doutait un peu, mais voilà qui ne sera plus tenu au « secret professionnel » en usage dans les relations entre architectes et collectivités locales.
Discussion, hier, sur un trottoir, avec un candidat aux prochaines élections municipales et communautaires. Son objet : « la ressource en eau qui va diminuer et devenir rare — et chère — ». Une discussion lancée dans la continuité d’une banale remarque sur un été éprouvant — caniculaire — et du « ressenti » exprimé de vive voix par des amis viticulteurs et chefs d’entreprise : « si ça continue, dans moins de 10 ans, on va se battre pour avoir l’accès à cette ressource vitale, pour tous ».
S’il fallait prouver que les plus conséquents des écologistes souhaitent imposer une « tyrannie bienveillante et éclairée » (selon l’expression de Hans Jonas), l’entretien accordé par la chercheuse Mathilde Szuda au journal libération, publié le mardi 30 juillet 2019, en serait la parfaite démonstration. Premier argument développé par cette chercheuse, celui du nécessaire rationnement individuel et collectif, afin que chacun puisse avoir la même quantité d’un produit ou d’un service vital, nécessaire.
Des vignobles vallonnés à perte de vue. Des propriétés de charme. Des caves fraîches où l’on déguste des nectars… le tourisme œnologique ne date pas d’hier. Nombreux sont les connaisseurs qui visitent régulièrement les caves afin de dénicher à bon prix les bouteilles qui, le temps venu, orneront leurs tables. Mais cet œnotourisme traditionnel est aujourd’hui en pleine révolution. Objectif : conquérir de nouveaux publics, plus jeunes, plus internationaux, susceptibles d’apporter aux régions viticoles des compléments de revenu particulièrement précieux dans un temps où la consommation de vin a tendance à stagner et où la concurrence s’exacerbe.
Il fait chaud ! Très chaud ! Et me l’entendre dire tous les matins et tous les soirs de tous les jours par les présentateurs météo des journaux télévisés, les éditorialistes des stations de radio, les ministres, les présidents et représentants des partis d’opposition — certains n’hésitant pas à rendre le gouvernement responsable de la canicule que nous subissons en ce moment — , les militants d’associations « vertes », me fatiguent. Oui, il fait chaud, très chaud ! Il faut boire, boire, nous est-il rabâché.