Damien Alary serait donc le porte-parole du gouvernement et tout le monde l’ignorait. Hier en conférence de presse, seul, il nous a annoncé le maintien, dans ce qui ne sera plus la capitale de feu le Languedoc-Roussillon en janvier 2016, d’un certain nombre de services de l’État à Montpellier. Ce qui était déjà acquis, comme dans d’autres régions. Difficile d’imaginer, en effet, pour de simples et seules raisons de logistique administrative que l’ensemble des services en question, et leurs agents, soient déplacés à Toulouse d’ici 2017.Les raisons politiques, elles, allant évidemment de soi, il n’est pas besoin d’en faire état ici. J’ajoute simplement qu’au delà de cette date, sous l’effet des contraintes budgétaires de l’État et des effets de synergies, qui ne manqueront pas d’apparaître nécessaires, la loi des économies d’échelle devrait se traduire forcément par des mouvements de concentration dans les services de l’État en région … Mais nous n’en sommes pas là!
Voilà un article sur les performances des professionnels du tourisme en Catalogne qui devrait faire réfléchir les nôtres…
Après une année 2014 explosive, la Catalogne du Sud augmente encore ses chiffres de fréquentation touristique. Titulaire de 16,7 millions de visiteurs étrangers l’année dernière, un record absolu, le territoire a attiré 7,44 millions de touristes étrangers du 1er janvier au 30 juin derniers soit 4,4% de plus qu’en 2014, pour la période équivalente. Ce pointage communiqué ce 22 juillet par le ministère espagnol de l’Industrie confirme une tendance solide, qui positionne la Catalogne, tirée par la notoriété mondiale de Barcelone, comme première communauté autonome d’Espagne en la matière, à hauteur de 25,5% de l’ensemble. Suivent les Îles Canaries, à 19,3%, et les Îles Baléares, à 15,1%. Britanniques, Allemands et FrançaisSur ce même premier semestre 2015, par nationalités, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, par ordre décroissant, totalisent 54,8% des marchés émetteurs sur l’intégralité de l’Espagne. Les Etats-Unis progressent de 15,7% et la Suisse de 9,7%, tandis que la présence de visiteurs russes est en chute de 35,7%. Pour accompagner la croissance, le gouvernement catalan a lancé en février le slogan «Catalonia is your home» (La Catalogne, c’est chez vous). Son ministre-conseiller à l’Emploi, Felip Puig, défend «l’esprit de partage, le goût de l’hospitalité et le respect de la diversité» qu’il estime propre aux Catalans.
Tiens, pour une fois, un article (1) qui ne vise pas la seule grande distribution (suivez mon regard!): elle tire les prix vers le bas, ni l’Allemagne (lisez Mélenchon, les frondeurs, Marianne… et tous les « germanophobes » du moment): sa main d’oeuvre, chez les abatteurs, est moins chère: Prix de la viande bovine: les abattoirs, acteurs-clé d’un système complexe.
Cela dit, à quoi peut bien servir un plan d’urgence gouvernemental sorti des tiroirs en quelques heures à peine. À rien. Ou plutôt à démontrer que, contrairement à ce que Monsieur Cambadélis a prétendu (Sous ectasy!) dans les studios de Sud Radio, à savoir que Monsieur Le Foll serait le meilleur ministre de l’Agriculture que la Cinquième République ait jamais connu, les problèmes structurels de cette filière n’ont pas été correctement traités, par lui, comme par ses prédécesseurs, faut-il le préciser, et les jacqueries d’hier ni prévues ni anticipées.
Effets politiques collatéraux de cette annonce! En mettant « sur la table » des fonds que l’on n’est pas supposés avoir, on justifie l’idée qu’il y a toujours de l’argent quelque part, d’une part, et que le recours à des actions spectaculaires et violentes pour les obtenir est légitime, ensuite.
Les buralistes ont suivi… Demain qui ?
Photo : Une vache dans un abattoir le 23 juillet 2015 à Villers-Bocage (AFP/Charly Triballeau)
Eh bien, c’est fait. Je croyais qu’un armistice avait été « signé », que le seul montant du loyer versé par le gérant du resto « Le Pavillon » était contesté; que des discussions – que je ne connais pas , encore! -, ou des promesses de discussions, étaient, ou allaient être ouvertes avec l’intéressé; que Didier Mouly s’inquiétait de cette « clochemerlienne » situation; que son souci, de maire et de concédant, de défendre et de créer de l’emploi « marchands » – 6 sont concernés -, de promouvoir ce site aussi, l’avait emporté sur des passions privées d’un autre âge; qu’avaient cessé de circuler d’étranges et inquiétants propos anonymes sur ma personne, comme d’insistantes rumeurs sur de prétendues malversations juridiques et financières; que leurs courageux colporteurs avaient des éléments de preuves à l’appui de leurs « dires »; qu’ils les communiqueraient publiquement et engageraient des poursuites judiciaires contre les anciens dirigeants de la SNN et le « Pavillon »; que et que et que…
Faire évoluer Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA) en Communauté Urbaine du même nom, selon le souhait de son président Jean-Marc Pujol, est une idée qui avance à grands pas. De la première annonce en catimini, en septembre dernier, à la charte fondatrice adoptée le 8 juin dernier, lorsque l’intéressé souhaitait une administration «stratège», les soutiens et adversaires du projet constatent que le projet avance à un rythme soutenu. Le 8 juillet, en conseil communautaire, pas moins de 61% des 36 maires de PMCA, soit 22 édiles, se déclaraient favorables à l’évolution.