Je n’ai aucune sympathie pour Monsieur Barroso et trouve, comme tout le monde ou presque, son recrutement, surtout en ce moment d’après Brexit, par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs, inopportun, choquant et particulièrement préjudiciable à l’image, déjà passablement écornée, de l’Union Européenne.
Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien » au bac (général et technologique). Et il constate qu’en 2016 plus d’un quart des candidates prénommées Esther ou Diane ont obtenu une mention «très bien», dix fois plus que les candidats prénommés Steven ou Sofiane.
Coucou! Nous revoilà, Narbonne! nous disait dimanche matin, devant les Halles, un vendeur à la criée chapeauté de rouge. Midi Libre est de retour: « Bonjour Narbonne! » s’enthousiasmait Philippe Palat , le directeur de la rédaction du journal, dans un éditorial grandiloquent et racoleur: « Pour vous, amis de la belle et fière Narbonne… Une ville lancée à pleine vitesse sur les rails du développement… bénéficiant de racines sincères ( oui! vous avez bien lu, des racines sincères) … jalousée… car il souffle ici un vent nouveau, chaud et chaleureux… »
J’ai lu, dans la presse locale de cette semaine, un article, puis une promotion du Grand Narbonne présentant ce qui semble s’installer dans les esprits comme le nouveau concept clef de sa stratégie de développement économique, celui de technopole.
Selon l’Indépendant de ce jour, qui rapporte les propos de Gérard Bertrand: « les entrepreneurs narbonnais, Rocky Elsom et Bob Dwyer » auraient décidé de signer l’accord écrit qui remettait les différents points évoqués, dans une entente cordiale car tout le monde travaille dans le même sens. » Retenons d’abord le positif: « l’entente cordiale » et les « 500 000€ » versés par « les entrepeneurs narbonnais » sur un compte bloqué.