Chronique de Narbonne et de la Région: Vers une Communauté Urbaine à Perpignan… et plus d’intégration de nouvelles compétences pour le Grand Narbonne?

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Faire évoluer Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA) en Communauté Urbaine du même nom, selon le souhait de son président Jean-Marc Pujol, est une idée qui avance à grands pas. De la première annonce en catimini, en septembre dernier, à la charte fondatrice adoptée le 8 juin dernier, lorsque l’intéressé souhaitait une administration «stratège», les soutiens et adversaires du projet constatent  que le projet avance à un rythme soutenu. Le 8 juillet, en conseil communautaire, pas moins de 61% des 36 maires de PMCA, soit 22 édiles, se déclaraient favorables à l’évolution.

Coup de gueule après ce titrage viral qui fait le buzz: ignoble et irresponsable…

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« Schäuble: la France doit être réformée de force »! Le titre de l’ensemble de la presse, aujourd’hui, du Figaro au Parisien, en passant par Marianne et le Monde… Germanophobe, si on est poli, puant, si on se lâche. Il n’est pas besoin de gloser pour en tirer toute sa moelle sémantique faite de clichés et d’allusions historiques particulièrement nauséabonds. Confronté à une situation dramatique pour la Grèce, qui l’est aussi pour tous les autres États de l’Union, en pleine séquence politique où se joue l’avenir de l’Europe, voilà que des apprentis sorciers médiatiques nous balancent en pleine « poire » ces titres irresponsables. Mais qu’en est-il réellement des propos de monsieur Schäuble, qui justifieraient ce titre et les réactions de certains dans notre classe politique? Je le cite: « Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit (le ministre des Finances) Michel Sapin ou (de l’Economie) Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l’opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail » et encore ceci: « La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie ». Autrement dit : la France est incapable de se doter d’un exécutif solide et d’une majorité, qui le serait tout autant, capable de faire des réformes de structures indispensables à son économie et conséquemment favorables à un retour de la croissance et de l’emploi. Et alors! Où est l’erreur, qui peut contester ce diagnostic? Ce matin, plus qu’hier, j’ai un peu honte de ces hypocrites ignominies journalistiques et politiques. Messieurs, soyez donc à la hauteur de ce qu’exige votre profession: former l’opinion. Non la flatter ainsi, bassement!

La Grèce de Tsiprias serait-elle l’avenir de la France et de l’Europe?

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Tous les regards sont, depuis des semaines, tournés vers Athènes . Et le débat fait rage, à Paris, entre les soutiens de la politique menée par Tsiprias et ceux qui la contestent. Les premiers, qui se font le plus entendre, poursuivent une « guerre idéologique et politique » dont le véritable champ de bataille est en réalité la France, et la cible la politique conduite par son exécutif. Un rassemblement de « forces » aussi hétéroclite que  contradictoire, qui va, comme en Grèce, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par les souverainistes de tous bords, jusqu’à  de larges couches militantes au sein même du PS.  Une mobilisation qui a  l’intérêt d’exprimer, en creux, la crainte bien réelle, de voir notre pays se retrouver un jour dans une situation économique et financière voisine des Grecs. Je sais bien que l’on me fera le procès habituel, ce disant, d’un « amalgame odieux » et de me faire le porte-parole, forcément « zélé »  de la « finance internationale »- que l’on hésite encore à présenter comme étant à l’origine d’un complot contre les peuples et la démocratie – cela ne saurait tarder -, mais les faits politiques sont bien là; et ils sont têtus, disait a juste titre Lénine.  Les faits, et les chiffres… Quelques uns pour rafraîchir les esprits, en ces temps de surchauffe médiatique concentrée sur la Grèce

Dette grecque: l’Allemagne, la France et leurs contribuables sont les créanciers les plus engagés…

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Ce que l’on peut lire de bêtises sur la Grèce, sa dette et le pouvoir prédateur de la « finance internationale » est proprement ahurissant. Quelques chiffres donc pour  clarifier le débat qui fait rage, dans tous les sens du terme, sur les médias sociaux. Chiffres qui démontrent que ce ne sont ni le FMI, ni la BCE qui portent le plus gros poids de cette dette, mais les États européens, et en premier lieu l’Allemagne, suivie de la France. De sorte que, pour suivre le raisonnement simpliste de ceux qui souhaitent l’effacement pur et simple de la dette de la Grèce et applaudissent au choix fait de son gouvernement de recourir à un référendum pour rejeter les propositions de l’Eurogroupe, il conviendrait tout aussi simplement de demander aux peuples de France et d’Allemagne, par la même voie référendaire, s’ils sont prêts à effacer, et donc à subventionner, de fait, ce pays, par leurs impôts,  pour un montant de 100 milliards d’euros… Chiche! Nul doute que les soutiens de Tsipras prendraient vite la poudre d’escampette en criant au scandale démocratique…

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En réalité, le plus gros détenteur de la dette grecque est le FESF: le Fonds européen de stabilité financière. Plus communément appelé le Fonds de secours européen, le FESF a été créé en mai 2010, au début de la folle crise de la dette en zone euro, pour aider financièrement un État de la zone euro en difficulté. Le FESF a donc aidé la Grèce à hauteur de 131 milliards d’euros, avec des remboursements qui s’étalent de 2023 à 2054.

Les autres États membres de la zone euro sont également créanciers de la dette grecque. Non seulement directement, via des prêts bilatéraux, à hauteur de 53 milliards d’euros (dont la répartition par pays est détaillée dans l’infographie ci-dessus). Mais aussi via le FESF. Car le FESF est garanti par les États membres, selon des montants qui dépendent de leur participation au capital de la BCE. Du coup, via le FESF, l’Allemagne garantit pour 41,3 milliards d’euros de dette grecque. Pour la France, c’est 31 milliards.

En tout l’Allemagne est ainsi exposée à hauteur de 56,5 milliards d’euros et la France, à 42,4 milliards.

Source le Figaro:  Qui détient les 312 milliards d’euros de dette grecque

Chronique de Narbonne. Est-il permis de rêver à Narbonne enfin rayonnante par la seule beauté de ses rues…

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Promeneur de centre-ville, je me désole chaque jour du visage offert à ses visiteurs par des alignements de façades d’une laideur épouvantable. Je ne fais pas allusion ici à celles de certaines rues du quartier populaire de Bourg, encore moins à celles de Cité, pourtant plus bourgeoises, encore que!, mais à cette espèce d’immense panneau de murailles lépreuses vérolées par des fenêtres et des climatiseurs d’un autre âge, reliant l’Office du Tourisme à la rue des Marchands, côté canal. La face arrière du noble cours Jean Jaurès, me diront certains esprits économes, mais aussi l’entrée de ville des nombreux touristes, anglais surtout, qui traversent notre Cité au rythme lent de leurs embarcations, faut-il donc le leur rappeler.

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