Dans quelle ville, qui n’est pas Clochemerle, peut-on voir un maire, avocat, s’en prendre à un président d’agglomération, qui n’est pas sous-préfet, au motif que des gens du voyage se seraient installés sur un site communal ?
Hier après midi, entretien à trois – Jean Paul Chaluleau, Georges Roques et moi même- sur la réforme territoriale. Georges est un ami, et il nous est apparu que les voix en faveur de la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées n’étaient guère nombreuses à publiquement s’exprimer, sauf à de rares exceptions près. D’où cette rencontre dont il est rendu compte dans l’Indépendant de ce jour (rédaction de Narbonne).
Encore ce matin jusqu’à saturation, et quoique l’on puisse penser de celui qui fait la « Une » de tous les médias et réseaux sociaux, la démonstration est faite que les faits, les faits seuls sont en voie de disparition dans le débat public ; les commentaires, l’opinion les dévorent ; et les sondages instantanés les légitiment. Et que dire des déferlantes anonymes qui les relaient et les amplifient ?
« Les Français, dites-vous en ouverture de votre rapport, sont considérablement plus inquiets pour l’avenir de leur pays que pour eux-mêmes. Pourquoi une telle inquiétude collective ?