» J’ai déjà évoqué le sujet à propos de Madagascar qui avait vendu un million d’hectares de terres cultivables aux Coréens, mais j’y reviens étant donné les nouvelles que l’on apprend sur l’extension de ce phénomène : une véritable ruée vers les terres agricoles de la part de pays qui en manquent.
La Chine aurait acheté 2,8 millions d’hectares en République démocratique du Congo pour y exploiter l’huile de palme (voir ci-joint une photo de ce genre d’exploitation au Cameroun). La Tanzanie, le Soudan, Madagascar et bien d’autres pays (comme le Brésil depuis des dizaines d’années) voient arriver les acheteurs étrangers. L’ONU s’en inquiète car il faut trouver les moyens d’apporter des garanties aux paysans qui habitent sur ces terres. La crise alimentaire de 2008 n’a fait qu’accélérer le processus. Près de 20 millions d’hectares auraient déjà fait l’objet d’achat en Afrique.
Quand les autorités nationales sont d’accord, les paysans qui habitent sur place n’ont plus aucun recours. Voilà une injustice fondamentale qui touche des millions de personnes dans défense. Seule l’attention internationale peut les aider en forçant les Etats à une réelle vigilance. «
Deux fléaux frappent les narbonnais résidant en centre ville et les promeneurs: les terrasses et les bagnoles. Eviter les premières, c’est à coup sur se retrouver sous les roues des secondes. Echapper aux secondes, c’est rester bloquer au milieu des premières. La solution:il n’y en a pas…semble nous dire le nouveau pouvoir municipal. Pourquoi? Parce qu’il faut soutenir l’industrie touristique ( sic!!! ) en permettant un développement du chiffre d’affaires des bistrotiers à un coût raisonnable, nous dit-on (celui de la modeste redevance d’occupation du domaine public, qui est, en réalité, une subvention déguisée).Tout en réglant le problème de la cigarette ( ce qui revient à subventionner de fait la prolifération des cancers de toute sorte !…) . Quant à la bagnole…, il faut bien venir en ville… pour s’y asseoir, sur les terrasses! Et voilà nos places et la promenade des Barques transformées en parkings sauvages ( Ah! les Barques, les Vendredi et Samedi soir, on se croirait dans une ville du tiers monde ) Avec en sus, à présent que l’été s’installe, et comme si ces deux fléaux ne suffisaient pas, des « animations » orchestrées par les mêmes bistrotiers qui crachent des décibels comme ils rejettent leurs trops pleins de bière. En éructant dans un rayon de trois kilomètres des sons barbares que le patron du Sans-Pitié ose appeler « concert musical « . Pendant ce temps, nos édiles dorment. Laissant le domaine public et le coeur de la cité tomber entre les mains grossières et irrespectueuses de la » petite bourgeoisie » commerçante, dont tout le monde connait, ici et ailleurs, le sens de l’esthétique et le souci du bien commun. Il serait peut-être temps, que la majorité municipale, qui voit » Grand » mais avec, pour l’heure, de petites lunettes , se dote enfin d’une vraie politique de centre ville.
A Montpellier, des musulmans se font les avocats d’une laïcité conséquente contre une municipalité socialiste prétendument républicaine. Comme le souligne Le Monde du 8 mai:
« La particularité de la situation de Montpellier tient à la personnalité de celui qui fut longtemps son maire,Georges Frêche, qui a toujours été hostile à ce que les musulmans possèdent leur lieu de culte. A deux reprises, le projet de construction d’une mosquée, financée par les dons des fidèles, lui a été présenté. A chaque fois, en 1995 et en 1999, M. Frêche a fait préempter les terrains. »
Pour ceux qui ne se satisfont pas d’une info baclée et complaisante ( quelqu’en soit le bénéficiaire ) je recommande d’aller voir ce dossier publié dans l’Observatoire des inégalités. Loin des images auto-satisfaites, il donne à voir ce qu’est la réalité de notre département. A savoir celui qui occupe la première place, en métropole, pour ce qui concerne le montant d’aide sociale par habitant… Ce qui, en soit, n’est pas scandaleux, bien au contraire, mais qui donne une idée des performances économiques de ce territoire!
» En 2006, les départements ont distribué en moyenne 370 euros d’aide sociale [1] par habitant. Toutefois, les disparités sont importantes. Alors que la Réunion dépense 838 euros, l’Ain en verse 236, soit 3,5 fois moins. En dehors des départements d’Outre-mer, les plus larges en la matière, l’Aude, la Seine Saint-Denis et le Nord sont les plus généreux avec 525 euros, 519 euros et 490 euros par habitant respectivement.
La moitié de ces dépenses relève de dispositifs légaux obligatoires tels que le versement du revenu minimum d’insertion (RMI) ou de l’aide personnalisée à l’autonomie (APA pour les handicapés et les personnes âgées). L’autre moitié est attribuée en fonction des besoins locaux et selon des critères propres à chaque département.
La composition de la population de chaque département explique en grande partie ces disparités, en particulier la proportion de personnes âgées ou handicapées qui recueillent 42 % des dépenses, de bénéficiaires du RMI (25 % des dépenses) ainsi que d’enfants (23 % des dépenses).
Un département qui compte plus de personnes âgées et de foyers démunis sera nécessairement amené à dépenser davantage qu’un département qui compte plus de jeunes et au niveau de vie supérieur. Cependant, selon une étude du ministère de l’économie, 16 % des différences résulteraient de choix discrétionnaires des conseilsgénéraux . »
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]