Le code civil n’a pas qu’une valeur normative.Stendhal en admirait aussi le style: sa simplicité et sa rigueur. Une forme de perfection qu’il aurait aimer donner à ses romans. Ce dont se contrefichent aujourd’hui nos élus et leurs « nègres »qui écrivent souvent comme ils pensent.Vite et ,en général, mal. Une lettre pêchée dans cet océan de nullité épistolaire pour illustrer mon propos.Celle de Jacques Bascouà ses administrés. Datée du 30 juillet et référencée:Direction générale JB/AP/ASR n°35, elle nous informe que « La jeunesse » , dont je pensais naïvement qu’elle était ce temps de vie entre l’enfance et l’âge adulte n’était plus à présent qu’un » axe prioritaire de la politique municipale… » , c’est à dire, en bon français, qu’une orientation, une direction générale, une ligne droite…; qu’ était joint à ce texte ( ?!!! ) non pas une brochure ou une plaquette recensant divers organismes, mais » un fascicule qui indique les associations... » . Le tout, enfin si peu, cent mots peut-être, truffé de fautes de ponctuation à chaque ligne et orné d’une magnifique faute de conjugaison: » Au contraire nous avons souhaitez (sic)… », qu’un final digne d’un opéra wagnérien : » Si néanmoins ces dispositions ne vous satisferaient pas… » ( Ou-ah!) place désormais au panthéon de la bafouille administrative. Le style étant l’homme lui même, je conseille à notre rédacteur et à son signataire d’y prendre garde à l’avenir. Par respect. Celui qu’ils devraient tout naturellement témoigner à l’égard de leurs administrés.
La langue de bois est une forme d’expression qui,en politique surtout, vise à dissimuler une incompétence ou une réticence à aborder un sujet en proclamant des banalités aussi abstraites que pompeuses.Celui de l’opposition au changement de statut de La Poste offre un terrain d’excellence à ce genre d’exercice. Voici ce que ça donne après un petit montage de phrases toutes faites piquées ici où là, heureusement dans l’indifférence générale: » je vais m’efforcer sans relâche pour vous, afin que vous appréhendiez au mieux le fait que l’hégémonie du profit au détriment de l’humain doit correspondre aux directives indispensables préalablement établie de poursuivre l’effort d’une réflexion sur la problématique de la légitimité du ni-ni en économie, évolution quoiqu’il arrive indispensable à la préservation de notre mode de vie. Où que nous mène la dualité de la situation conjoncturelle,en effet, la précaution essentielle de protection permet d’affirmer la prise de position résultante de solutions rapides correspondant aux grands axes sociaux prioritaires. »
Pour ou contre la fête de la musique? A cette question posée sur ce forum, j’ai déjà répondu en disant que quand elle arrivait cette fête (!!!), moi, je partais… sans me retourner. Laissant lâchement mes frères humains se noyer dans cet immense tsunami sonore et vineux. Et que nos édiles de toutes sortes et de toutes obédiences présentent comme l’allégorie même de la démocratie culturelle!!! Dans un autre style, voici ce qu’en pense un internaute anonyme: « La Fête de la Musique ça me paraît avant tout être une mesure politique visant à faire croire qu’en chacun de nous il y a un artiste qui sommeille et que celui-ci mérite son créneau d’expression. Et en plus ça permet aux mairies de dire « Regardez, on vous offre des concerts gratos » sans se faire trop chier sur la prog. La Société de Le Spectacle fait du social. Du coup tu sors écouter 38 groupes qui reprennent du Slipknot, 24 qui font du Nirvana, 42 du Cali, et 12 mauvais Djs et tu te dis que c’est ça la musique et la création. Pour moi c’est juste de l’esbrouffe, de la poudre aux yeux qui a pour effet de faire ressortir les formations médiocres qui font un son déjà connu, super facile d’accès pour bien passer avec la cuite du public. Personnellement j’ai jamais rien vu de vraiment valable à une Fête de la Bière Musique. Mais je suis peut-être mal tombé. En tout cas, célébrer le solstice d’été comme ça, pour moi ça craint. » Eh bien, cher inconnu, nous sommes d’accord!
» J’ai déjà évoqué le sujet à propos de Madagascar qui avait vendu un million d’hectares de terres cultivables aux Coréens, mais j’y reviens étant donné les nouvelles que l’on apprend sur l’extension de ce phénomène : une véritable ruée vers les terres agricoles de la part de pays qui en manquent.
La Chine aurait acheté 2,8 millions d’hectares en République démocratique du Congo pour y exploiter l’huile de palme (voir ci-joint une photo de ce genre d’exploitation au Cameroun). La Tanzanie, le Soudan, Madagascar et bien d’autres pays (comme le Brésil depuis des dizaines d’années) voient arriver les acheteurs étrangers. L’ONU s’en inquiète car il faut trouver les moyens d’apporter des garanties aux paysans qui habitent sur ces terres. La crise alimentaire de 2008 n’a fait qu’accélérer le processus. Près de 20 millions d’hectares auraient déjà fait l’objet d’achat en Afrique.
Quand les autorités nationales sont d’accord, les paysans qui habitent sur place n’ont plus aucun recours. Voilà une injustice fondamentale qui touche des millions de personnes dans défense. Seule l’attention internationale peut les aider en forçant les Etats à une réelle vigilance. «
Deux fléaux frappent les narbonnais résidant en centre ville et les promeneurs: les terrasses et les bagnoles. Eviter les premières, c’est à coup sur se retrouver sous les roues des secondes. Echapper aux secondes, c’est rester bloquer au milieu des premières. La solution:il n’y en a pas…semble nous dire le nouveau pouvoir municipal. Pourquoi? Parce qu’il faut soutenir l’industrie touristique ( sic!!! ) en permettant un développement du chiffre d’affaires des bistrotiers à un coût raisonnable, nous dit-on (celui de la modeste redevance d’occupation du domaine public, qui est, en réalité, une subvention déguisée).Tout en réglant le problème de la cigarette ( ce qui revient à subventionner de fait la prolifération des cancers de toute sorte !…) . Quant à la bagnole…, il faut bien venir en ville… pour s’y asseoir, sur les terrasses! Et voilà nos places et la promenade des Barques transformées en parkings sauvages ( Ah! les Barques, les Vendredi et Samedi soir, on se croirait dans une ville du tiers monde ) Avec en sus, à présent que l’été s’installe, et comme si ces deux fléaux ne suffisaient pas, des « animations » orchestrées par les mêmes bistrotiers qui crachent des décibels comme ils rejettent leurs trops pleins de bière. En éructant dans un rayon de trois kilomètres des sons barbares que le patron du Sans-Pitié ose appeler « concert musical « . Pendant ce temps, nos édiles dorment. Laissant le domaine public et le coeur de la cité tomber entre les mains grossières et irrespectueuses de la » petite bourgeoisie » commerçante, dont tout le monde connait, ici et ailleurs, le sens de l’esthétique et le souci du bien commun. Il serait peut-être temps, que la majorité municipale, qui voit » Grand » mais avec, pour l’heure, de petites lunettes , se dote enfin d’une vraie politique de centre ville.