Une politique de bistrotiers!

Deux fléaux frappent les narbonnais résidant en centre ville et les promeneurs: les terrasses et les bagnoles. Eviter les premières, c’est à coup sur se retrouver sous les roues des secondes. Echapper aux secondes, c’est rester bloquer au milieu des premières. La solution:il n’y en a pas…semble nous dire le nouveau pouvoir municipal. Pourquoi? Parce qu’il faut soutenir l’industrie touristique ( sic!!! ) en permettant un développement du chiffre d’affaires des bistrotiers à un coût raisonnable, nous dit-on (celui de la modeste redevance d’occupation du domaine public, qui est, en réalité, une subvention déguisée).Tout en réglant le problème de la cigarette ( ce qui revient à subventionner de fait la prolifération des cancers de toute sorte !…) . Quant à la bagnole…, il faut bien venir en ville… pour s’y asseoir, sur les terrasses! Et voilà  nos places et la promenade des Barques transformées en parkings sauvages ( Ah! les Barques, les Vendredi et Samedi soir, on se croirait dans une ville du tiers monde ) Avec en sus, à présent que l’été s’installe, et comme si ces deux fléaux ne suffisaient pas, des « animations » orchestrées par les mêmes bistrotiers qui crachent des décibels comme ils rejettent leurs trops pleins de bière. En éructant dans un rayon de trois kilomètres des sons barbares que le patron du Sans-Pitié ose appeler « concert musical « . Pendant ce temps, nos édiles dorment. Laissant le domaine public et le coeur de la cité tomber entre les mains grossières et irrespectueuses de la  » petite bourgeoisie  » commerçante, dont tout le monde connait, ici et ailleurs, le sens de l’esthétique et le souci du bien commun. Il serait peut-être temps, que la majorité municipale, qui voit  » Grand  » mais avec, pour l’heure, de petites lunettes , se dote enfin d’une vraie politique de centre ville.

De quelle laïcité parle-t-on à Montpellier?

A Montpellier, des musulmans se font les avocats d’une laïcité conséquente contre une municipalité socialiste prétendument républicaine. Comme le souligne Le Monde du 8 mai:

« La particularité de la situation de Montpellier tient à la personnalité de celui qui fut longtemps son maire, Georges Frêche, qui a toujours été hostile à ce que les musulmans possèdent leur lieu de culte. A deux reprises, le projet de construction d’une mosquée, financée par les dons des fidèles, lui a été présenté. A chaque fois, en 1995 et en 1999, M. Frêche a fait préempter les terrains. »

L’Aude et sa vérité.

Pour ceux qui ne se satisfont pas d’une info baclée et complaisante ( quelqu’en soit le bénéficiaire ) je recommande d’aller voir ce dossier publié dans l’Observatoire des inégalités. Loin des images auto-satisfaites, il donne à voir ce qu’est la réalité de notre département. A savoir celui qui occupe la première place, en métropole, pour ce qui concerne le montant d’aide sociale par habitant… Ce qui, en soit, n’est pas scandaleux, bien au contraire, mais qui donne une idée des performances économiques de ce territoire!

 » En 2006, les départements ont distribué en moyenne 370 euros d’aide sociale [
1] par habitant. Toutefois, les disparités sont importantes. Alors que la Réunion dépense 838 euros, l’Ain en verse 236, soit 3,5 fois moins. En dehors des départements d’Outre-mer, les plus larges en la matière, l’Aude, la Seine Saint-Denis et le Nord sont les plus généreux avec 525 euros, 519 euros et 490 euros par habitant respectivement.

La moitié de ces dépenses relève de dispositifs légaux obligatoires tels que le versement du revenu minimum d’insertion (RMI) ou de l’aide personnalisée à l’autonomie (APA pour les handicapés et les personnes âgées). L’autre moitié est attribuée en fonction des besoins locaux et selon des critères propres à chaque département.

La composition de la population de chaque département explique en grande partie ces disparités, en particulier la proportion de personnes âgées ou handicapées qui recueillent 42 % des dépenses, de bénéficiaires du RMI (25 % des dépenses) ainsi que d’enfants (23 % des dépenses).

Un département qui compte plus de personnes âgées et de foyers démunis sera nécessairement amené à dépenser davantage qu’un département qui compte plus de jeunes et au niveau de vie supérieur. Cependant, selon une étude du ministère de l’économie, 16 % des différences résulteraient de choix discrétionnaires des conseils généraux . »

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