Au Grand Narbonne, le feu couve encore sous son crématorium…

     

C’était jeudi au conseil communautaire ! Comme prévu la délibération à l’ordre du jour portant création d’un deuxième crématorium a mis le feu aux poudres. Le groupe d’Henri Martin, celui de Didier Mouly et des conseillers « volants » se sont retrouvés dans le secret des délibérations pour trancher dans le vif (façon de parler !). À la sortie égalité parfaite ; et donc, selon une règle bien établie, rejet de la proposition de Jacques Bascou.

Qui, mais qui veut-on à la fin ?

Comme tous les « printemps des peuples », cet « automne jaune » couve en son sein ses ennemis les plus conséquents : ceux qui s’attaquent aux œuvres d’art les plus symboliques de la République, comme ceux qui légitiment leurs actes  en les noyant sous un épais sirop d’humanisme mielleux. 

De belles « Rencontres Archéologiques de la Narbonnaise », mais sous « capitalisées par les collectivités…

Salle des Synodes : Narbonne.

Marc Azéma, le réalisateur de la société Passé Simple* et archéologue lui-même, peut-être satisfait : ses Rencontres Archéologiques de la Narbonnaise ont en effet accueilli beaucoup de monde. Le programme de très grande qualité et la notoriété internationale des conférenciers invités, comme Jean Guilaine, Jean Paul Demoule, Jean Claude Golvin, notamment, ne pouvait qu’attirer les professionnels et les curieux de cet ensemble foisonnant d’activités peu ou prou liées à l’archéologie sous toutes ses formes.

Madame Méadel, ancienne ministre, perd la tête et manie la « guillotine symbolique » de préférence au droit…

   

Juliette Méadel est  avocate, haut fonctionnaire et femme politique. Elle fut porte-parole du Parti socialiste de 2014 à 2016 et secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes de février 2016 à mai 2017, dans le dernier gouvernement de Manuel Valls. Eh bien, cette dame, avocate donc et sûre de son bon droit (moral et politique), quelques heures après l’annonce de l’acquittement de Georges Tron, maire (LR) de Draveil (Essonne) par la cour d’assises de la Seine-Saint-Denis des accusations de viols et d’agressions sexuelles sur deux anciennes employées municipales (Un Tron dont la tête et les pieds ne me reviennent pourtant pas !), a expédié ce scud sur les réseaux sociaux (véritable poubelle, pour certains…) : « Le doute ne doit pas bénéficier aux accusés ! C’est le retour du droit de cuissage ? n’aura donc servi à rien ? ». Au droit et à ses principes, l’avocate Juliette Méadel penche donc  plutôt pour « la guillotine symbolique ».  Cumuler tant de savoir et de compétences pour penser ainsi au ras du trottoir et de la foule médiatique en bafouant une règle de bon sens : « dans le doute abstiens-toi » (de dire des conn….. !), elle même transposée dans une loi fondamentale du droit (et de la civilisation) : lorsqu’il n’y a pas de preuves ou pas assez de preuves le doute doit profiter à l’accusé, me semble tout à fait symptomatique de l’état intellectuel et moral d’un pays où l’expression spontanée d’une émotion, d’un sentiment, a désormais valeur de  norme juridique (ou politique)…

Articles récents