André Navarro est le rédacteur en chef de l’agence narbonnaise de « l’Indépendant ».De temps à autre il sort sa plumepour tracer la « ligne », aujourd’hui esthétique, de son journal. Le prétexte? Une déclaration de Michel Moynier, l’ancien maire de Narbonne, se demandant à propos de l’aménagement d’une terrasse de café, celle duCentaurée, « si l’Architecte des Bâtiments de France a été consulté, ou non, dit-il….pour en connaître son avis. ». Un Michel Moynier à qui il est fait observé que l’avis dudit architecte, n’était pas parole d’évangile et que« le nouveau look de la MJC… » etc, etc. Bref, notre journaliste esquive la question posée par M.Moynier alors qu’il aurait pu lui demander, en retour, si la prolifération anarchique des terrasses du centre ville ( pour rester dans le sujet ) , leurs vêture« d’alu » et de revêtements plastiques, leurs stocks dominicaux de chaises et de tonneaux qu’il avait laissé faire en dehors de tout cadre normatif sérieux, notamment esthétique, avaient bénéficié, en son temps, de l’avis d’un comité d’experts en charge du « beau ». Tout alors ayant été permis, pourquoi donc ne pourrait-on plus, aujourd’hui, rien entreprendre? Ce que semble indiquer, en effet, les travaux de terrasses qui se multiplient dans l’espace public narbonnais. La continuité dans le changement, pour une fois clairement affichée! A croire que l’aménagement urbain de notre cité se confond » substantiellement » avec celui de « nos bistrots ». Et que, dans ce domaine, » l’initiative privée » la plus débridée et la laideur la plus affirmée président toujours à l’organisation et l’animation du centre ville…Une esthétique de tiroir-caisse! Que l’on attendait pas d’une nouvelle » gouvernance de gauche « , pourtant si prompte à se prévaloir de la promotion et de la défense du » bien public « .
Trente ans de déficits publics. L’exception française par excellence, si on peut dire.. Et le cru 2010 annoncé sera exceptionnel : 140 milliards d’euros soit 8,2% du produit intérieur brut. Presque la moitié des dépenses de l’Etat : 290 milliards d’euros. Conséquence inéluctable : la dette publique passerait de 68% du PIB fin 2008 à 83% fin 2010.Question: comment, dans une situation économique où on a frôlé le désastre, et que nos éditorialistes et chefs de partis d’opposition semblent avoir oublié, revenir à 3% du PIB en 2013, et diminuer ainsi les risques d’inflation et d’insolvabilité de l’Etat ? Augmenter les impôts, diminuer les dépenses sociales, de l’Etat et des collectivités locales et casser ainsi toute reprise économique en aggravant le chômage et les déstabilisations de toute sorte ? La réponse est évidemment dans la question. Oui, sans doute et en souplesse des économies et des recettes fiscales, mais dès que la croissance sera de retour et non aujourdhui où l’on prévoît à peine un petit 1,5 % en 2010. Une réponse à une question jamais posée sous cette forme car elle ne permet pas en effet la rédactiond’éditoriaux simplisteset vendeurs à la manière d’un F.Martin, du Midi Libre. Comme elle rend difficile aussi les postures politiciennes et racoleuses. Postures d’autant plus mal venues quand elles sont prises par des gestionnaires de collectivités locales peu rigoureux sur leurs dépenses de conforts et très généreux pour leurs administrations et leurs clientèles…Et qui, à l’exemple du président du Conseil Général de l’Aude, ne peuvent plus dorénavant se camoufler derrière l’Etat pour se dégager de leurs propres responsabilités dans la dérive de nos finances publiques. Un Marcel Raynaud pathétique proposant » hier « à ses fonctionnaires en colère d’ aller » faire la quête à la sortie des églises! » Ciel!
Tous les jours ou presque, un individu bourre ma boîte aux lettres de réclames parmi lesquelles, aujourd’hui, entre « Leader Price : du bon et du moins cher, on sait faire » et « Aldi vous informe », la maigrichonne« Perspectives »,qui se présente comme le « Bulletin d’information du Conseil général de l’Aude. ». En règle générale, le tout va à la poubelle, celle réservée aux papiers et magazines. Mais aujourd’hui une pensée m’a retenu : « c’est une partie de tes impôts, Michel, que tu envoies au centre de trie : une ressource que tu traites en vulgaire déchet… » Aussi, la conscience-citoyenne en éveil, j’y suis allé voir dans « Perspectives » ! Pour y lire deux pages consacrées à « l’Aude dans l’Arc Latin » et y constater qu’elle y était « invisible », l’Aude en question. Et que l’ « l’usine à gaz » qu’était « l’Arc » n’avait d’autre intérêt, en réalité, que de valoriser ses élus et de « claquer » nos impôts. On imagine facilement, en effet, tout le bénéfice qu’ils en retirent à colloquer ainsi de Palerme à Séville en passant par Mende et Carcassonne sans autres débouchés que de se réunir à nouveau pour relancer la machine à palabres. Voyages aller-retour où les dépenses engagées sont englouties dans l’immense « gueule noire » des vanités politiciennes comme ce « bulletin » le sera demain par la broyeuse à papier. Avec une différence cependant pour ce dernier: il peut-être,lui,utilement recyclé…
Depuis le 7 octobre dernier, et après sa défaite aux dernières européennes, Benoît Hamon est désormais professeur associé à l’université Paris 8. Il est censé y intervenir sur «les grandes organisations internationales». Je précise bien : professeur associé (je le fus). Un statut particulier qui valorise l’expérience professionnelle des personnes cooptées – cinq ou dix années doivent être justifiées.
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]