Madame Méadel, ancienne ministre, perd la tête et manie la « guillotine symbolique » de préférence au droit…

   

Juliette Méadel est  avocate, haut fonctionnaire et femme politique. Elle fut porte-parole du Parti socialiste de 2014 à 2016 et secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes de février 2016 à mai 2017, dans le dernier gouvernement de Manuel Valls. Eh bien, cette dame, avocate donc et sûre de son bon droit (moral et politique), quelques heures après l’annonce de l’acquittement de Georges Tron, maire (LR) de Draveil (Essonne) par la cour d’assises de la Seine-Saint-Denis des accusations de viols et d’agressions sexuelles sur deux anciennes employées municipales (Un Tron dont la tête et les pieds ne me reviennent pourtant pas !), a expédié ce scud sur les réseaux sociaux (véritable poubelle, pour certains…) : « Le doute ne doit pas bénéficier aux accusés ! C’est le retour du droit de cuissage ? n’aura donc servi à rien ? ». Au droit et à ses principes, l’avocate Juliette Méadel penche donc  plutôt pour « la guillotine symbolique ».  Cumuler tant de savoir et de compétences pour penser ainsi au ras du trottoir et de la foule médiatique en bafouant une règle de bon sens : « dans le doute abstiens-toi » (de dire des conn….. !), elle même transposée dans une loi fondamentale du droit (et de la civilisation) : lorsqu’il n’y a pas de preuves ou pas assez de preuves le doute doit profiter à l’accusé, me semble tout à fait symptomatique de l’état intellectuel et moral d’un pays où l’expression spontanée d’une émotion, d’un sentiment, a désormais valeur de  norme juridique (ou politique)…

Des « Papillons » et des élus pris dans les filets de l’inconséquence politique…

       

C’est un rassemblement inhabituel devant l’entrée de l’Hôtel de Ville,  jeudi, qui m’a incité à monter jusqu’à la salle des Synodes où devait se réunir un conseil municipal, vers les 18 heures ; une salle qui fut vite remplie par cette même compacte foule, à l’approche de son ouverture par le maire, Didier Mouly … Et pour y découvrir assez vite que c’étaient des « Papillons » – c’est leur nom de « guerre » – venus  là, concentrés, pour demander une réunion publique sur le projet TDN de l’usine de Malvési.

Européennes, municipales : les filets jaunes de la tromperie sont lancés !

L’humeur du pays est jaune fluo ; la mienne est plutôt noire. Entendre des candidats, lors de la campagne présidentielle, expliquer qu’il faut une taxe carbone et les voir, aujourd’hui, lancer leurs filets – jaunes ! – pour racler les fonds de la détresse sociale et ramener des voix,  est insupportable ! 

L’Europe vaut mieux, malgré toutes ses insuffisances, que ces petits coups de projecteurs médiatique politiquement intéressés…

   

Ah ! cette « Une » de couverture. Et cette photo titrée : « L’Union Européenne investit dans les projets du Narbonnais » présentant les députés européens Andrieu (Ps)  et Marlin (LR) entourés de gestionnaires d’organismes ayant bénéficié d’une aide financière de l’Europe, leur regard tourné vers le ciel et la lumière, dans une iconographie rappelant cette manne providentielle que Dieu envoya aux Hébreux pendant la traversée du désert.

L’instinct meurtrier du chasseur primitif couve sous la toile…

Quand je quitte ma page sur les réseaux sociaux pour me mêler à celle d’amis, ou pas, inconnus, je suis effrayé par la violence et la haine des propos et commentaires qui s’y répandent, souvent sous couvert de pseudonymes. Une preuve, parmi d’autres, que l’instinct meurtrier du chasseur primitif couve toujours sous le mince vernis de la morale commune.

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