Pantalonnades narbonnaises, suite ! Avec cette fois-ci l’inénarable maire de Mailhac en première partie d’une farce politique mise en scène par ses soins lors de la dernière réunion du Grand Narbonne. Fidèle à la notoriété qu’il doit à Nicolas Canteloup qui fit se tordre de rire la France entière de ce candidat à la présidentielle en 2007, Gérard Schivardi a donc fait, comme d’habitude, le pitre. On peut se demander d’ailleurs s’il n’est pas devenu prisonnier de son image !
Monsieur Éric Parra, l’adjoint en charge du commerce, notamment, de ma charmante petite ville est très, très en colère. L’un de ses administrés, restaurateur de son état, serait dans l’obligation d’assurer lui-même le nettoyage de containeurs situés à proximité de sa terrasse dont le service incombe pourtant au « Grand Narbonne », s’insurge-t-il… Avec une photo à l’appui de son accusation, où l’on voit un sémillant aubergiste, tout sourire, kärcher pointé vers une plate-forme moussue, poser complaisamment dans une belle attitude d’agent de propreté municipal, le costume fluo en moins. Si je fais cette comparaison avec un des nombreux métiers de l’administration de la Ville, c’est évidemment à dessein. Car contrairement à ce qui est ici faussement énoncé, les abords des bornes amovibles de ces conteneurs enterrés étant ouverts au public, leur nettoyage doit être assuré par… la commune ou son prestataire éventuel. Un esprit peu habitué à naviguer dans les arcanes juridiques régissant les rapports entre collectivités, mais doté d’un peu de bons sens, peut comprendre aisément cela. Mais à l’évidence pas d’autres, disons plus éclairés. Imagine-t-on en effet nos agents de la propreté municipale, qui font leur travail de manière très professionnelle, obéir à leur hiérarchie – le font-ils au fait ? – et contourner de leurs balais, aspirateurs et kärchers ces surfaces pourtant placées dans la continuité des chaussées et trottoirs dont ils ont la charge d’entretien ? Voir ainsi monsieur Parra se tirer un jet de karcher dans les pattes prêterait à sourire si ce genre de farces ne traduisait en réalité un état d’esprit permanent de stupides, mesquines et stériles contestations de « territoires » entre la Ville et le Grand Narbonne, Didier Mouly et Jacques Bascou. Et là, franchement, on ne rit plus ! Comme pour les marches du Théâtre, il serait temps que le rideau tombe sur ces pantalonnades et que nos acteurs municipaux entrent dans la vraie vie… et fassent sérieusement leur boulot !
Dans ma petite ville, Narbonne – qui se veut grande ! –, un débat, rapporté dans la gazette locale, d’une rare intensité intellectuelle fait rage. Son objet, les déjections de la population canine – de passage ou résidente. Sa cible ? l’arrêté du maire ne les verbalisant – leurs maîtres, pas les clebs – que sur les espaces verts du centre-ville.
Je ne vais pas commenter ici le résultat du premier tour des législatives sur la deuxième circonscription de l’Aude. Dans un billet récent, je prédisais un possible duel Pérea-Daraud, mais pas dans cet ordre d’arrivée avec le jeune maire de Villedaigne, candidat de LREM, largement en tête au soir du premier tour.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]