940 voitures ont été incendiées au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, un nombre en recul de 12 % par rapport à 2013, selon le bilan du ministère de l’Intérieur transmis jeudi 1er janvier. Une tradition désormais bien établie, comme la bûche à Noël, en général, elle, plutôt glacée. Un rituel sauvage où des voitures sont brûlées sur l’autel festif de l’abondance et de la démesure par de « jeunes » gens vivant à la périphérie de nos villes. Au frais, si je puis dire, de leurs propriétaires et voisins habitants dans les mêmes quartiers.
« Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit. On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc.
Un ami « Facebook » publie sur son mur ces deux célèbres phrases d’Antonio Gramsci, d’une trop simple et banale vérité. En politique, en effet, le neuf et le vieux ne s’opposent pas dans leur essentielle pureté – le blanc et le noir non plus dans le domaine physique. Grise elle est! comme la raison qui s’efforce de la penser pour s’en saisir. Et c’est le sommeil de cette raison-là, comme le notait Goya, qui enfante des monstres…
Iana Aleksandrovna Azhdanova, militante ukrainienne, a surgi seins nus, portant l’inscription « God is Woman » (Dieu est une femme) sur la poitrine, dans la crèche installée place Saint-Pierre où elle avait tenté de s’emparer de la statue de Jésus avant d’être interpellée. Cette action était menée dans le cadre de la campagne des Femen intitulée «Massacre des innocents», qui entend protester contre ce que le mouvement décrit comme le «besoin maniaque » des religions de «contrôler la fertilité des femmes».
Grosse campagne de « com » présidentielle: le Noël de François n’était pas au balcon de l’Élysée mais au tison de Saint Pierre et Miquelon, cet archipel où l’on pêche encore la morue tandis qu’en métropole on tond toujours les moutons…