RCNM ! La survie ou la mort ?!
Jean-Louis Caussinus, le président de l’association du RCNM, a annoncé hier, en assemblée générale, qu’il passerait la main (et l’ensemble de son bureau directeur aussi) à la fin de son mandat, fin juin 2019.
Jean-Louis Caussinus, le président de l’association du RCNM, a annoncé hier, en assemblée générale, qu’il passerait la main (et l’ensemble de son bureau directeur aussi) à la fin de son mandat, fin juin 2019.
Le président du RCNM, Bernard Archilla a le sens des « symboles ». Recevant hier son adversaire historique, l’AS Béziers, il s’est offert un tour d’honneur avant le match, écharpe orange et noire brandie à la face du public. Une fanfaronnade aussi déplacée que profondément ridicule.
D'abord, ce fut, dans la colonne "sommaire" de la "Une" de l'Indépendant de ce jour, cette annonce d'article : "Athlétisme/Gatlin, l'ex dopé, détrône Bolt", qui me fit bondir. Puis, dans le corps du journal, en très gros et très gras caractères, ce titre, scandaleux, couvrant la page entière consacrée au Mondial de Londres : "Gatlin, le pardon interdit". Pour les responsables de ce journal, la cause est donc entendue : le sprinter américain de 35 ans, condamné en 2001 et 2006 (!) pour dopage, qui a remporté le titre mondial sur l'épreuve reine du 100 m, ne devait tout simplement pas concourir en compagnie de l'icône jamaïcaine Bolt, champion d’exception au CV sans tâche ni soupçon ; et le battre brillamment ! La justice "sportive"aurait donc dû (devrait) lui interdire "à vie" l'accès à toutes les compétitions sportives internationales. Ce que Guy Ontanon, l'entraîneur français spécialiste du sprint, confirme en qualifiant de grotesque la situation créée par le retour triomphal de Justin Gatlin. On l'aura compris, je trouve ces derniers propos et cette couverture de presse indignes. Ils cachent mal en effet un profond ressentiment et un vrai désir de vengeance envers celui qui, pourtant, au terme d'un travail acharné pendant plus de dix ans, leur a ôté le plaisir intéressé de gloser sur la troisième victoire consécutive de l'étoile du sprint mondial cher au coeur de millions de "fans". Un Bolt qui, à l'inverse, a fait preuve, dans la circonstance, de sa grande classe habituelle en faisant l'éloge de son vainqueur et en remettant à sa place une journaliste qui lui demandait "si les chronos moins rapides constatés cette année sur la ligne droite étaient dus au renforcement de la lutte antidopage". « Je trouve ça très irrespectueux » a-t-il lancé ! Tout était ainsi dit sur la vulgarité d'un monde médiatique incapable d'unir dans la même gloire la magnifique rédemption de JustinGatlin et l'étincelant destin d'Usain Bolt.
Au mois d’août, les nouveaux actionnaires majoritaires du RCNM avaient Christian Labit dans leur ligne de mire. Cet homme de pleine nature et au caractère affirmé – il tire le canard et pêche le loup ! –, qui fut recruté par R. Elsom comme manager, faisait en effet depuis la chute de l’australien l’objet d’une impitoyable battue.
Une finale de la Coupe du Monde comme j’en rêvais. Un engagement total, un rythme fou, un ballon toujours vivant, des gestes de grande classe, une intelligence individuelle et collective exceptionnelle, rien ne manquait à ce qui fut certainement le plus beau match de rugby de l’histoire de ce sport. Et l’équipe de la Nouvelle Zélande certainement la plus brillante de toutes celles qui firent pourtant la gloire de ce petit pays. De tous ses merveilleux joueurs, ce soir, alors que la cérémonie de clôture de cette Coupe du Monde est depuis quelques heures déjà terminée, j’ai encore à l’esprit le sourire, pendant tout ce match, de Dan Carter. Sa science du jeu, sa présence physique, sa densité intellectuelle ont irradié un XV Blacks sûr de sa valeur et maître de son destin… Quel magnifique joueur, quelle classe! Il fut, pour moi, sans conteste, le héros de cette finale d’anthologie…