Contre-Regards

par Michel SANTO

Moments de vie…

 
 
 
 
 
 
14 heures. La chambre est spacieuse. Les murs sont d’un camaïeu gris. Pas un bruit. Pas d’odeur. La lumière du jour est celle des murs. Au fond, près de la fenêtre, un lit d’hôpital. Un homme dort, dans la position du foetus. Son corps, sec, décharné sous une couverture jaune, semble à ceux qu’on relevait dans les camps ; ses mains, froides comme un linceul, couvrent son visage. Ivan va mourir. On le sait depuis ce matin. Dans quelques jours ce sera fini.. Sur le chambranle de la porte toujours ouverte, son nom ; et juste au dessus, une petite vache en bois peint…
 
17 heures. Je tiens Milo dans mes bras. 8 mois déjà. Il est beau et en bonne santé. On rit, fait des mimiques, joue, bêtifie. Il grogne ; explore ma bouche. C’est l’heure du biberon. Il l’avale. En redemande. Dehors, il fait froid. On s’inquiète déjà : « est-il assez couvert ? » Sa mère nous rassure. Sur le pas de la porte je les regarde tous deux s’éloigner. Lui dans ses bras, elle dans son cœur. Et toute la vie devant eux…

Sur deux petits « évènements » politiques d’après municipales rapportés par la presse locale…

     

Dans ma petite ville, j’ai lu, dans la presse locale, qu’un « membre du cabinet » du maire (Didier Mouly) dont le contrat n’avait pas été renouvelé, était complaisamment et faussement présenté comme celui qui aurait fait tomber à lui tout seul son prédécesseur (Jacques Bascou) en 2014, quand, sous la casquette départementale d’ANTICOR, il occupait tout son temps, non point à dénoncer des actes de corruption avérés, mais à flinguer tout ce qui politiquement ne lui convenait pas.

Cet été, à l’heure où les clébards pissent et défèquent sur le sable…

   

Cet été, au petit matin, j’ai vu des hommes et des femmes et leurs chiens marcher à la queue leu leu sur la plage. C’était à l’heure où les clébards de toute espèce pissent et défèquent sur le sable sous les regards envieux et chagrins de leurs maîtres.

Banales journées de septembre…

 


 

Samedi matin, café place de l’hôtel de ville et, surprise, le coup de fil de Charlène qui m’annonce sa présence en ville. Elle me rejoint avec son ami. Heureux et heureuse ! On s’embrasse… L’ après midi, je la retrouve à la terrasse du Bistrot, à la fin de son repas. Recafé ! Baisers, mots gentils, photos… Elle habite Toulon, c’est loin et elle nous manque. Plus tard, dans ma cabane au bord de l’eau, petit nettoyage vert ; puis plage : lecture, rêveries, bains… lecture, rêveries, bains…

Articles récents