8h devant ma fenêtre (grande ouverte). L’air est frais, le vent faible , et les martinets crient.
Passe un joggueur : long, maigre ; il trottine. Son short jaune flotte mollement sur ses cuisses de grenouille. Affublé d’un maillot rouge, on dirait une coccinelle souffrant de dysphagie.
Suivent trois « sdf ». Deux hommes, cinq chiens, une femme. Déjà « torchés » ! Le plus gros gueule, le moins gras bave, un chien (le plus petit) aboie à la lune (pourtant absente !) ; la femme, muette, approuve…
Le cyprès remue du chef !
Plus bas, trois pigeons remontent la rue (déserte). Leurs becs font tic tac. Ils remuent leurs petits derrières, la queue en l’air. Le pigeon est un oiseau obscène. Il fait aussi les trottoirs…
Il est 8h30, le vent forcit, le ciel est bas, et quelques hirondelles tournoient sous un plafond gris.
Sur son compte Twitter, Philippe Saurel raconte que, lors de la visite du ministre Jacques Mezard, le sénateur Jean-Pierre Grand (LR) l’a pressé de rendre à « Castelnau-le-Lez » – dont il fut le maire de 1983 à 2017 – et Lattes – dirigée par son ami Meunier – leur vice-présidence à la métropole de Montpellier, « en dégageant les nouveaux élus ». Un Jean-Pierre Grand qui lui aurait assuré qu’en contrepartie « il le laisserait tranquille et qu’il serait réélu « les doigts dans le nez ».
Voici une excellente synthèse de l’état des finances publiques en France et en Europe en 2017. On trouvera la fiche complète en format PDF en cliquant sur le site spécialisé FIPECO(ici)
Le déficit français en 2017 (2,6 % du PIB) reste nettement supérieur à la moyenne européenne (0,9 %)
La baisse du déficit public en 2017 a été un peu plus forte en France (0,8 point de PIB) que dans la zone euro ou l’Union européenne (0,6 point), mais le déficit français en 2017 (2,6 % du PIB) reste nettement supérieur à la moyenne européenne (0,9 %) et 12 pays de l’Union ont enregistré un excédent de leurs comptes publics.
Dans Libération, une personnalité du monde politique, culturel ou des médias, est quotidiennement invitée à raconter son « mai 1968 ». Catherine Millet, son tour venu, en expose le sien dans l’édition d’hier. Témoignage capital (j’ironise !) où l’on apprend que la revendication des étudiants de Nanterre du droit à faire l’amour « dans une chambre propre après 22 heures », exprimée le 21 mars 1967, était à l’origine du mouvement social qui a fait trembler De Gaulle et la République.
Quelques jours avant, le 17 avril, Patrick Rotman, sur France 2, expliquait, lui, plus sérieusement, que ces événements s’étaient déroulés dans un contexte marqué par l’offensive communiste du Têt au Vietnam, le dramatique assassinat de Martin Luther King à Memphis et le suicide de Jan Palach dans Prague occupée par les chars soviétiques, notamment.
En mai 1968, Paris et ses étudiants sur des barricades, n’étaient pas en effet le centre d’un monde dont les convulsions avaient pour raison celle de jeunes gens exigeant de « pouvoir faire l’amour dans une chambre propre après 22 heures »…
Le soleil tape sur le granit de la Madrague. Ce muret n’est pas une clôture, c’est un barrage. Il sépare l’eau du jardin, le bruit de la mer, le siècle des touristes du silence des […]
Le sapin est bleu, le givre est froid. Mais au sommet, dans les ailes d’un papillon, brille une étoile rouge. Elle est l’étincelle de la bienveillance. C’est elle qui réchauffe l’image et […]
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]