Ce matin, 8h 30, marché de plein air, sur le parvis des Halles, fouillant l’étal de mon brocanteur à la recherche d’une éventuelle « pépite » littéraire. Vent glacial, personne alentour. Rien ! J’y retourne après trois pas faits à couvert dans l’allée centrale. Déserte ! Et je découvre, pourtant bien apparent, un Pierre Assouline : « Sigmaringen ». Neuf. Il n’a jamais été ouvert. Je le feuillette ! Juste après la page de garde, un ticket de caisse de la papeterie Pratx daté du 31 janvier 2014. Net à payer 21€ : « merci de votre visite ». Je lis les premières lignes du prologue :
La facile réélection de Vladimir Poutine n’a, bien évidemment, rien d’une surprise. Qui pouvait douter une seule seconde de sa confirmation à la direction du plus vaste pays du monde (17,09 millions de km².) Les plus hardis des commentateurs ne pariaient que sur un taux d’abstention record, pour pouvoir expliquer l’illégitimité de cette élection.
J’habite un petit immeuble du centre ville. Dans l’encadrement de ma fenêtre, un cyprès de haute volée : il vit au gré des vents et des saisons. De mes humeurs aussi. Sa cime ce matin ondoie amplement ; dans son coeur, un couple de verdiers gaiement s’affaire. C’est l’heure aussi où la pensée s’échappe : au pays des chimères les arbres soulagent plus sûrement ; et les heures importantes ont cette couleur verte, un souple remuement – les arbres frissonnent plus finement qu’homme ou femme sur cette terre…
Les peurs, les appréhensions, les soucis, la mélancolie, les tendresse, les émotions inexprimables, les arbres, pourvu qu’il y ait un souffle de vent, savent les accompagner.
Le précieux, le véritablement précieux est distribué sans le savoir et reçu sans contrepartie.
Robert Ménard exulte ! Après que l’A.S Béziers eut mis une « rouste » historique au RCNM, sur son propre terrain : 68 points ! voilà qu’il enregistre une nouvelle victoire symbolique retentissante, devant la Cour d’Appel de Paris – elle vient de le relaxer de sa condamnation en première instance pour incitation à la haine raciale. Et comme si la première humiliation sportive subie par les narbonnais ne suffisait pas à leur malheur, la journaliste de l’Indépendant commentant cet épisode judiciaire …, présente en photo la « trombine » du maire de Béziers… surmontée de l’écusson de la Ville de Narbonne. Une double peine en quelque sorte ! La seconde ajoutant au châtiment sportif de dimanche dernier la prise en otage de la conscience politique et morale des Narbonnais. La manipulation des images, sans pincettes, n’est pas sans risques. La preuve !
Pleine page dans « l’Indep » local sur les candidats potentiels aux prochaines élections municipales. Didier Mouly, le maire sortant, lui, s’était déjà publiquement déclaré, quant aux autres personnalités de ce casting journalistique : Catherine Bossis et Nicolas Sainte Cluque pour le PS – Cf mes analyses sur leur opposition de « ligne » et leur désir d’en découdre – et Alain Perea, le député LaREM – soucieux, bien évidemment, de « jouer un rôle » –, rien de nouveau dans ce « dossier », pour ceux qui lisent régulièrement ce blog, en tout cas. Les absents, par contre, étonnent, et je pense surtout et encore au PS et à Marie-Hélène Fabre en particulier.
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