Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Philippe Saurel « En Marche » vers le Ministère de l’Intérieur ! C’est tout ?
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Hier, en début de soirée, au journal « régional » de FR3, courte séquence avec en vedette Philippe Saurel. Il prenait son « petit déjeuner » organisé par la lettre M, en compagnie de 150 chefs d’entreprises inquiets de la perte, par Montpellier, de son statut de capitale régionale, paraît-il ! Comme si le statut en question était le principal facteur pris en compte par des investisseurs privés et/ou publics, et nos 150 entrepreneurs soucieux et déprimés au point de ressentir l’irrépressible besoin d’être rassuré par monsieur Saurel en personne… Quel ridicule !
Les onze candidats à l’élection présidentielle. | AFP / REUTERS / OUEST-FRANCE
À lire et écouter certains commentateurs, ce matin, je me demande si l’on vit dans le même monde. Ils semblent en effet découvrir que la violence et les affaires « pourrissent » la vie politique, délégitiment leurs acteurs et, conséquemment, mettent en danger la République et ses institutions. Comme si les cinq qui ont précédé celle ouverte par l’actuelle Constitution n’avaient jamais été souillés par des conflits d’intérêts, des emplois fictifs familiaux, des financements occultes, des cadeaux d’amis, des costumes, des « voyages culturels », etc.
Ce que je retiens du débat d’hier est le « Je ». «Je ferai » ceci et cela, etc. Absurde, évidemment ! Les propositions démagogiques mises de côté, un président, sous la Ve République, ne peut pas gouverner et imposer, seul, sa volonté au législateur. Il lui faut, en effet, une majorité absolue à l’Assemblée. Une condition nécessaire, mais pas suffisante. La preuve : ce dernier quinquennat, comme les précédents d’ailleurs.
La Pavillon de la Nautique n’aura finalement pas été coulé par l’équipage aux commandes de la S.N.N, conduit par Robert Dejean. C’était pourtant l’objectif visé, on s’en souvient peut-être encore, par ces extrémistes de la plaisance, qui voulaient « Rendre La Nautique aux Nautiquards ». Un mot d’ordre qui n’est d’ailleurs pas s’en rappeler celui d’une « blonde », dont je tairai le nom…