Aminou, c’est le nom d’un jeune homme de mes connaissances qui habite le quartier Saint-Jean Saint-Pierre de Narbonne – un quartier à forte population de « culture » musulmane, il l’est lui aussi, dans lequel il est très socialement impliqué –, m’a envoyé un SMS vendredi dernier, dans lequel il m’empresse de « faire un billet » après que le Conseil d’État eut rendu son ordonnance en référé sur « l’affaire » dite du « burkini » estival.
Je pensais pourtant avoir déjà exprimé mon point de vue dans mon billet du 16 août. Néanmoins, afin de satisfaire sa demande, j’y rajoute ces quelques autres et brèves considérations, celles- là d’ordre principalement juridique.
Ce vendredi matin, le journaliste vedette de RMC, le sieur Bourdin, recevait un personnage inconnu de ses auditeurs et du grand public, un dénommé Pierre Jacquemain, qui fut un temps le conseiller de Myriam El Khomri. Un inconnu qui ne devrait plus l’être, les grands médias se l’arrachant pour l’entendre promouvoir son bouquin : « Ils ont tué la gauche » (Ed. Fayard); un livre dans lequel il raconte que la loi Travail a été conçue puis pilotée par Matignon et Emmanuel Macron.
Dans un récent billet : « Occitanie et justice de classe », je faisais observer, dans un climat médiatique marqué par une bienveillante et opportune « omerta » estivale , ceci : « Il est une « jurisprudence » de fait qui conduit tout ministre du gouvernement mis en examen – et donc toujours présumé innocent – à démissionner. Une jurisprudence conforme au minimum d’éthique que l’électeur que je suis souhaiterait voir appliquer à tous les niveaux de notre administration publique : communes, intercommunalités, départements, régions, et à tous les membres de leur exécutif, notamment.
Patrick Chappert-Gaujal expose¹ à Saint-Cyprien, à la Collection François Desnoyer, le fruit d’un travail entrepris en janvier 2011 autour et sur des cartes marines. Sans doute la plus belle de ses expositions, tant par la qualité esthétique des œuvres présentées que dans sa surprenante et « géniale » scénographie. Entièrement plongée dans le noir, cette exposition nous transporte en effet dans une sorte de cabinet de curiosité qui n’offre, de manière faussement paradoxale, d’autres points de repères que d’énigmatiques « cartes » aux figures de continents imaginaires.