« Une double explosion a eu lieu à l’aéroport de Bruxelles vers 8 heures, dans le grand hall des départs. Au moins une personne est morte, et plusieurs sont blessées, selon un bilan provisoire. Une autre explosion est survenue à la station de métro Maelbeek, dans le quartier des institutions européennes. Aucun bilan n’est connu à l’heure actuelle. L’origine de ces explosions est pour l’heure inconnue. » C’est l’Info du Monde! Origine inconnue! Et ce au lendemain de l’attaque d’une mission de l’Union Européenne au Mali, cinq jours après l’arrestation d’un des kamikazes du Bataclan dans la banlieue bruxelloise. Un hasard sans doute!
J’avais signalé, il y a peu de temps, ici-même, cette récente, et très soignée, réédition de ce chef d’oeuvre d’Emmanuel Bove (L’Arbre Vengeur): « Mes amis ». Un Bove dont Pierre Assouline dit: « qu’il avait le génie de parler de soi sans parler de lui. On ne fait pas plus discret. Pas la moindre tentation de draper ses réflexions sur les choses de la vie pour en faire des vérités universelles. » Parfois on se croirait dans un album de Sempé. La solitude, « l’énorme et insoluble problème, c’est la solitude. » (in: Mes amis) Je l’ai prêté à Jean Pierre Vialle qui, dans son blog: « Mes belles lectures », y dépose ses impressions de lecteur attentif. Il ne m’en voudra pas de ne pas toutes les reprendre dans ce « Coin lecture » de Contre-Regard.com:
Difficile de saisir « la conscience de soi » d’une équipe de rugby. Hier pourtant, on ne pouvait pas ne pas ressentir le puissant désir du XV de la Rose d’effacer de sa mémoire son humiliante sortie, lors du dernier Mondial, sur ses terres. C’était un accident, semblait-elle nous dire sur la pelouse du Stade de France. Et la démonstration fut faite. Cinq mois après seulement. Et avec pratiquement les mêmes joueurs – 24 ans d’âge moyen. Grand chelem! Le premier depuis 2003. Qui dit mieux? Il fallait du caractère et une capacité de résilience exceptionnelle pour conclure ainsi, magnifiquement, ce tournoi des Six Nations.
Ce stationnement gratuit d’une durée de 1 heure dans le parc à voitures de la Médiathèque, Michel Moynier, maire de Narbonne, l’avait institué et conservé quand il était, dans le même temps, président de la Communauté d’Agglomération, gestionnaire de l’équipement culturel Médiathèque. Jacques Bascou, son successeur, de gauche, à la mairie et à l’Agglo, a maintenu cette répartition des rôles et des financements, à la satisfaction générale des abonnés narbonnais.