L’AFP et les journalistes sous tutelle?!
Revue de presse: Il fut un temps où l’ensemble de la classe médiatique aurait crié au scandale. À l’État, à l’État quoi au fait?
Photo: Pascal Crehange
Revue de presse: Il fut un temps où l’ensemble de la classe médiatique aurait crié au scandale. À l’État, à l’État quoi au fait?
Photo: Pascal Crehange
Le niveau monte! Carole Delga, dans Midi-Pyrénées Politiques du 14 août, qui sort ce genre d’argument pour justifier la création d’une présidence déléguée:
Midi-Pyrénées Politiques. Votre été est « pourri » par une polémique sur la création d’une présidence déléguée au profit de Damien Alary. Vous défendez ce projet ?
Carole Delga. Dans les régions qui fusionnent, une présidence déléguée est utile. Il faut arrêter de dire aux gens que tout est simple et facile. Pendant une période transitoire, c’est utile d’avoir un président délégué en charge des politiques de convergence. Il va falloir des convergences dans le domaine ferroviaire ou des politiques environnementales. Le président délégué peut être en charge de ce travail. Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant. Au point de vue budgétaire, cela ne va coûter plus cher et cette présidence déléguée pourrait intervenir uniquement pendant le 1er mandat.
Une série d’articles parues dans la presse locale en ce mois d’août (l’Indépendant du 13 août 2015. Carole Lemaître) ont fait état récemment de la possible fermeture de tous les points d’accès à la plage de la Vieille Nouvelle. Une plage aujourd’hui fréquentée dans des conditions quasi-sauvage qui menacent, il est vrai, son environnement. Les pratiquants de sports de glisse craignent évidemment de ne plus pouvoir accéder à un de leurs spots les plus appréciés de la côte. Un débat ouvert depuis plusieurs années, dont je faisais état dans un billet publié le 16 juin; billet qui reprenait l’argumentaire soigné d’un usager de la Vieille Nouvelle pratiquant la planche à voile. Le voici:
Le 16 mars, je mettais en ligne un billet intitulé: « De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?! » Un billet dans lequel je posais quelques questions après que les deux CCI de Béziers et Narbonne, ainsi que l’Agglo du Grand Narbonne, aient planché sur le thème du vent comme source de valeur, de profits et d’emplois. Je reçois, aujourd’hui même, un commentaire très argumenté d’un pratiquant de sport de glisse, en réaction à mon article, dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il fréquente depuis des années nos plages, son impact économique et ses craintes pour l’avenir. Une contribution à un débat qui m’a semblé devoir être portée à la connaissance de mes lecteurs, et des maires et président d’exécutifs locaux qui me suivent, notamment sur ces questions d’économie locale et touristique.
Sur France Culture, hier matin, 8heures 30, 35 peut-être, dans « les matins d’été », entendu la voix pâle d’une journaliste de Libération, invitée à présenter, lire (?), une chronique des « cahiers d’été » de ce même journal. Son sujet: le puritanisme sexuellement orienté d’Hollywood. L’argument? on ne peut y produire de films montrant un sexe masculin en érection. Scandaleux pour le journal officiel du boboland. Dix minutes plus tôt: celui de la rédaction, sur cette même chaîne. Sa « Une » d’ouverture: La planète vit à crédit. En août nous aurions déjà « consommé » une année de son « capital en ressources naturelles ». Trop d’humains sur cette terre! Ainsi va le monde progressiste sur France Culture! Qui, sur nos écrans, exige des pénis en érection et, sur terre, qu’on en limite l’utilisation…
Photo: Harvey Keitel dans «Bad Lieutenant» d’Abel Ferrara (1992). (Photo Prod DB. Bad Lt. Productions. DR)
Un article de Maxime Tandonnet (son blog est: ici)
La nouvelle polémique française de l’été semble particulièrement déplacée. Nous assistons à une mobilisation de divers groupuscules de plusieurs tendances idéologiques, soutenus par une frange de l’opinion publique, contre la manifestation «Tel Aviv sur Seine». Celle-ci, organisée par la mairie de Paris, est destinée à valoriser la gastronomie, le mode de vie et la culture de cette ville. L’émotion légitime causée par la mort d’un bébé palestinien, tué dans des conditions atroces par des colons extrémistes, paraît être à l’origine de ces réactions.