Les murs n’ont pas d’oreilles. Marqués par le génie et la folie des hommes, les observer toutefois permet d’en saisir l’esprit. Mais combien de peurs, de peines et de joies à jamais tues aussi ? La beauté de leurs lignes fait parfois oublier des traces de sang quand un pauvre muret révèle des trésors de sagesse. Finit-on jamais d’en percer les mystères ? Comme dans l’esprit d’un homme, chaque porte franchie débouche sur une autre. La dernière se perd dans la nuit des temps. Le soir venu, les murs s’effacent. Restent leurs yeux carrés, qui brillent comme des étoiles. Des ombres les traversent ; puis une lampe s’éteint. Le silence tombe… Les murs de ma ville, pour certains, sont couverts de poèmes. Qui prendra le temps de les voir comme on ouvre une porte, comme on lit un poème ?…
Ce matin, certains médias , et non des moindres, comme un certain Jego, qui, à droite, occupe le centre,nous donnent l’explication tant attendue des raisons qui seraient à l’origine des « débordements » antisémites des dernières manifs pro palestiniennes : leur interdiction !
À chaud, ces quelques mots. Pour exprimer ma honte et ma peur! Ma honte et ma peur devant tant de haine et de violences orchestrées contre les juifs de France aux motifs d’une guerre qui ne nous concerne en rien; ma honte et ma peur quand fusionnent dans les manifs des fanatiques rouges et verts au nom d’une politique d’Etat qui n’est pas la nôtre ; ma honte et ma peur quand s’en détachent les plus fous d’entre eux pour s’attaquer aux synagogues et aux commerces de Sarcelles , après qu’en France et à Toulouse on ait tué des juifs parce que juifs , s’en souvient-on encore ? Ma honte et ma peur, disais je , comme autant de raisons pour me battre sans état d’âme contre cette plaie de l’antisémitisme qui suinte dans nos banlieues et qui ne cache plus son nom ; me battre encore et toujours enfin contre cette lâcheté de nos élites qui trop longtemps l’ont tue pour que leurs auteurs ne désespèrent point de la République…
Chaque été, des milliers de touristes sont persuadés d’effectuer dans les ruines des châteaux de Lastours, Quéribus et Peyrepertuse un pèlerinage aux sources du catharisme.
Bertrand Malquierdoit éprouver un sentiment d’injuste partialité dans la manière dont je rapporte et commente certaines de ses positions publiques . Je dois dire que jusqu’ici il ne m’en tient aucunement rigueur et qu’il se montre toujours d’une belle et constante courtoisie quand il nous arrive de nous croiser surles Barques de Cité– que son « patron » trouve toujours aussi catastrophiques au point de les mettre, en août, paradoxalement, en « scène » …