Dieudonné va s’en donner à coeur joie ce soir à Nantes où ne pleuvront que les larmes de ceux qui croyaient le crucifier sur le seul autel du droit. Le maillet est en effet tombé, en première instance, sur les seuls doigts du ministre de l’Intérieur. Le Conseil d’Etat, va-t-il suivre la décision du Tribunal Administratif ? On le saura dans quelques heures ( Il est 16 heures au moment où j’écris ces lignes ). Mais quel que soit la décision finale, le stylo de Pleynel, plein de sa haine envers Valls, s’élance déjà vers celui qu’il tient pour plus dangereux que tous les antisémites, qui ne sont plus honteux, de nos banlieues . L’Obs , s’y met aussi, en mettant sur un même plan un conservateur juif assumé : Eric Zemmour et un , un quoi au fait ? à tout le moins un métis antisémite : Dieudonné. Deux façons de couvrir le 93, pour faire image, et ne point nommer et combattre ce qui ne peut plus être occulté sous prétexte de « discrimination morale et politique positive » en faveur de populations majoritairement immigrées de deuxième ou troisième génération… L’impuissance du juridique, si elle est désolante, a au moins le mérite de nous rappeler que la riposte à ce cancer du racisme et de l’antisémitisme doit d’abord se mener sur le terrain des idées. Et s’attaquer à ceux qui par angélisme, aveuglement ou intérêts électoraux laissèrent faire au motif qu’il ne faudrait pas désespérer nos banlieues . Les Joffrin, Plenel , et une certaine gauche politique et intellectuelle portent une lourde responsabilité en la matière. Leurs réactions à l’offensive judicaire de Valls en porte témoignage ! Aujourd’hui, c’est avec inquiétude que je me demande s’il est encore possible, chez ces faiseurs d’opinion et leurs lecteurs , d’opérer une véritable conversion intellectuelle, politique et morale qui consisterait enfin à mettre des mots ( raciste, antisémite , salaud…) et des noms ( Jacques, Ibrahim, Yo Yo… ) sur des faits, des idées et ceux qui les commettent, fussent-ils blancs, noirs, jaunes, musulmans, boudhistes, catholiques… Sans concessions morales et politiciennes !
Cambadélis , qui ne doute de rien et surtout pas de sa grande intelligence et de la profonde bêtise de ceux qui l’écoutent, affirme doctement, dans un langage gominé sensé traduire la pensée hollandienne, que son François, en ce début de 2014, n’a rien changé de ses voeux formés en 2012 au Bourget devant une foule de dévots en transe saisie par une parole prophétisant de bienheureux et tendres lendemains . Pas de rupture, ni de virage dans ceux de 2014 donc, nous explique l’officieux premier secrétaire du PS, avec cette mine gourmande d’un vieux torero sur le retour placé devant une jeune vache landaise? L’ennemi serait toujours la finance apatride et un patronat exploiteur, mais on lui promet désormais d’alléger les charges des entreprises, des économies dans les dépenses de l’Etat et de lutter contre les abus et les excès de la Sécurité Sociale !!! Reconnaissons tout de même à Camba une part de vérité : Hollande a toujours été un Delorien honteux , mais jamais comme dans ses voeux de 2014, il nous avait joué cette tonitruante musique appartenant au répertoire classique de la droite libérale. Reste qu’il va falloir expliquer aux électeurs de gauche et à la majorité présidentielle comment diminuer les charges des entreprises et compenser le manque à gagner pour les branches « famille » et « maladie » de la Sécu, sans augmenter les impôts et les cotisations sociales… À moins d’ économiser dans les dépenses publiques ( Etat, Collectivités locales et organismes sociaux ) un montant équivalent à ces baisses de charges … Et les convaincre que rien n’est changé depuis 2012, cet infléchissement politique étant toujours dans la droite ligne du cap à gauche fixé par Hollande au Bourget… Une année qui s’ouvre, grosse de surprises, sur des airs de paso doble. Olé !
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