Ainsi la présidence à cinq têtes du RCN « veut aller vers le monde pro » et nous présente un projet de stade neuf autour du Parc des Sports et de l’Arena notamment, voire en périphérie sur le « territoire de l’Agglo ». Pour un horizon proche : 2025 ! Qui soit dit en passant est impossible, ledit horizon s’éloignant toujours quand on s’en approche.
Dimanche dernier, beaucoup, beaucoup de monde aux Halles ! On se serait cru en Espagne. Le Castillan dominait sous la voûte de verre et d’acier. Celui des touristes. Pas celui qui autrefois m’attirait, ces matins-là. Il ne reste hélas plus grand monde de la génération de mon grand père et de son fils. À part Maruenda, que j’y salue tous les jours, ou presque. Le Dimanche était leur jour de messe à ces manoeuvres, maçons, ouvriers agricoles, endimanchés. Ils y récitaient leurs prières : souvenirs du pays, de leurs « pueblos » ; leurs peines, leurs fatigues, leurs espoirs. Leur peau était brune, et leurs mains calleuses. Celles des visiteurs ibériques d’aujourd’hui serrent des smarphones. Leurs visages sont pâles. Ils prennent des vidéos, commentent les étalages de fruits : les mêmes que ceux de leur quotidien. Ils se traînent et se distraient. Enfin, ils essaient.
Stupéfait, abasourdi par cette manchette de l’Indépendant, hier:
« Mis en cause »! Comme si Rocky Elsom accusait André Maratuech de quoi que ce soit. Alors qu’il se contentait, dans son communiqué, de rappeler les « engagements » de ce dernier sur le budget « sponsoring » , tout en précisant qu’il avait, de son côté, comme convenu, engagé (1) le propre fils de monsieur Ysern… Monsieur Ysern qui , par retour, et de revers, si je puis dire, pour lui montrer toute sa gratitude, lui envoie, avant Noël, de faux qataris, mais de vrais investisseurs domiciliés sur l’île de Man, pour lui acheter un club dont il n’est pas vendeur. Et comme si tout cela n’était pas suffisant pour démontrer la « loyauté » de la partie « narbonnaise, voilà qui nous était donné à lire, hier, pour en accréditer le bien fondé, l’élégance et toute sa beauté, ceci:
Ce matin, jour de marché, c’est aux Halles que j’ai pris mon café. Chez Belzons! J’ouvre l’Indépendant, et vois un article pleine page illustré d’une photo de la première ligne municipale. Enfin presque! Manquait Delpoux, l’expert. Le sujet? l’avenir du RCNM. Juste après que Rocky Elsom, la veille, ait envoyé dans les « 10 mètres » notre équipe du Palais.
Il « accompagnera le rayonnement de la ville » et occupera un poste de « manager » d’une nouvelle direction transversale des services, mettant en relation le tourisme d’affaire, l’économie, la culture, les sports. Toujours au service de développement économique et du rayonnement (en terme d’image) de Narbonne. C’est en ces termes qu’avait été présenté à la presse l’ancien entraîneur de l’USAP, lors de son recrutement par le maire de Narbonne. Un profil professionnel hors du commun dans la fonction publique territoriale, même pour un emploi de « cabinet », que Didier Mouly voulait sans doute emblématique d’une nouvelle façon de diriger, de « manager » une collectivité territoriale.