Je fais pourtant l’effort intellectuel et moral pour contrarier ma répugnance naturelle pour ce genre de chasse à l’homme savamment orchestrée par Médiapart, mais les meutes soulevées à l’occasion sur les réseaux sociaux — surtout — souvent ignobles, me ramènent toujours à ce qui est à la source de ce journalisme d’investigation à savoir — n’ayons pas peur des mots — la délation ; son existence économique, commerciale et financière, elle, puisant son carburant, dans l’envie et la jouissance enfouies au coeur des hommes d’abattre ceux détenteurs d’un quelconque pouvoir — surtout politique — , au nom de la justice et de l’égalité.
En attendant la nomination de monsieur Edwy Plenel à la tête du ministère de La Vertu Publique, il serait judicieux de ne plus en nommer d’autres, comme certains en exercice, en remerciement d’allégeance politique ou à des responsabilités qui manifestement les dépassent. J’ajoute qu’un peu plus de mesure et de modestie, pour ceux actuellement en poste, dans l’exercice de leurs fonctions (même si, j’en conviens, le homard n’est plus désormais réservé à la haute bourgeoisie), rendrait le climat (il fait très chaud) politique un plus supportable (J’avoue – je sais c’est mal ! – goûter un bon « puro », le soir sur ma terrasse, et ne dirai rien du verre et de son contenu à portée de main : on ne me le pardonnerai pas)?
Cela dit (je précise que je ne suis pas payé par mon ami Louis Privat, le patron des lieux), mais, « Aux Grands Buffets », à Narbonne, avec 35€, le homard y est excellent, avec un foie gras et des fromages qui le sont tout autant, desserts compris ??
Thierry Pfister, cet ancien journaliste du journal le Monde, qui écrivit aussi, après son passage au cabinet de Pierre Mauroy, alors premier « Premier ministre » du Président François Mitterrand, un désormais classique « La Vie quotidienne à Matignon au temps de l’union de la gauche » (Hachette), vit dans ma petite ville – Narbonne. Il nous arrive, parfois, avec un ami commun, d’échanger nos points de vue sur l’actualité nationale. Ce que nous ne pouvions pas ne pas faire concernant cette croquignolesque affaire Benalla. De nos échanges, je retiens cette analyse sur les relations complexes – et perverses – entre pouvoir politique, administrations et médias, notamment – qui complète judicieusement mon dernier billet sur cet estival sujet de « discorde nationale » (sur les réseaux sociaux et dans la classe politique, à tout le moins…)Voici donc ce qu’il en pense :
Mediapart a dévoilé jeudi 25 septembre que l’administration fiscale lui réclamait 4,2 millions d’euros pour ne pas s’être acquitté pendant cinq ans de la TVA qui lui était applicable.