Articles marqués avec ‘Épictète’

À partir d’aujourd’hui, décide d’un style, d’un genre de vie…

 
 
 
 
 
 
-Mon amie Marie-Paule Farina, dont je conseille la remarquable page Facebook, a bien raison ! Une petite cure avec Épictète, au début d’une année nouvelle, ne peut pas faire de mal. Tenez ! ceci par exemple :
 

L’Épictète du soir ( très tard ! )

imgres-1

Les fréquentations ne sont pas indifférentes. Si tu hantes souvent un vicieux, à moins que tu ne sois bien fortifié, il y a plus à craindre qu’il ne te corrompe, qu’il n’y a à espérer que tu le corrigeras. Puisqu’il y a donc tant de danger dans le commerce des ignorants, il ne faut en user qu’avec beaucoup de sagesse et de prudence.

Épictète , « Pensées et Entretiens. » iBooks. page 293

L’Épictète du soir !

Un médecin vient voir un malade, il lui dit : « Vous avez la fièvre, abstenez-vous pour aujourd’hui de toute nourriture, et ne buvez que de l’eau. » Le malade le croit, le remercie et le paie. Un philosophe dit à un ignorant : « Vos désirs sont déréglés, vos craintes sont basses et serviles, et vous n’avez que de fausses opinions. » Celui-ci s’en va tout en colère, et dit qu’on l’a insulté. D’où vient cette différence ? C’est que le malade sent son mal, et que l’ignorant ne sent pas le sien.

Extrait de: Épictète. « Pensées et Entretiens » iBooks.

L’Épictète du soir ! Ah ! malheureux esclave de l’opinion.

opinion

Quand je suis embarqué, et que je ne vois plus que le ciel et la mer, cette vaste étendue d’eau qui m’environne m’effraie, comme si, en faisant naufrage, je devais l’avaler tout entière, et je ne pense pas qu’il ne faut que trois mesures d’eau pour me noyer. De même, dans un tremblement de terre, je m’imagine que la ville entière va me tomber sur le corps, et je ne pense pas qu’une tuile suffit pour me casser la tête. Ah ! malheureux esclave de l’opinion.

L’Épictète du jour !

imgres  

Tu vois un homme curieux, et empressé après des choses étrangères qui ne sont point en notre pouvoir ; sois bien sûr qu’il est causeur et qu’il ne taira jamais ton secret. Il ne faudra point approcher de lui la poix ardente, ni la roue pour le faire parler. Un clin d’oeil d’une fille, la moindre caresse d’un courtisan, l’espérance d’une dignité, d’une charge, l’envie d’avoir un legs dans un testament, et mille autres choses semblables lui arracheront ton secret, et sans beaucoup de peine. Épictète: « Pensées et Entretiens. » iBooks. Page 399 !

Articles récents