Cette semaine, jeudi 25 janvier, Alain Perea démissionné d’office de son mandat de Vice-Président du Grand Narbonne depuis la validation de son élection à l’Assemblée Nationale par le Conseil Constitutionnel, Jacques Bascou, son président (du Grand Narbonne) anciennement socialiste, soumet au vote de son conseil communautaire un projet de délibération afin de procéder à l’élection de son remplaçant au sein de l’exécutif de l’Agglo.
Dans un premier billet (ici), tout en balayant (au sens propre du terme) les fausses représentations que se fait nombre de personnes (et de conseillers communautaires, aussi) sur le rôle institutionnel d’une intercommunalité comme le Grand Narbonne, j’en tirais la conclusion (inscrite dans son statut ; le mode d’élection de ses élus ; etc… ) que « l’intercommunalité y est de droit, certes, mais pas la « solidarité ». Et pourtant, les instruments existent (peu nombreux, j’en conviens, mais bien réels) qui permettraient une « redistribution » financière en fonction du taux de richesses fiscales des communes membres.
Les relations financières entre intercommunalités et communes sont d’une complexité telle, que l’électeur, même moyennement informé, éprouve de grandes difficultés à en comprendre les principaux « mouvements » (une façon élégante de dire qu’il n’y « comprend tout simplement rien»). Mais le plus surprenant est d’avoir constaté, tout récemment encore, que nombre de conseillers communautaires du Grand Narbonne (et non des moindres) étaient dans le même état d’ignorance, ou presque (il m’a suffit pour cela de poser deux ou trois questions – très simples – à deux ou trois d’entre eux). De leurs réponses m’est venu l’idée de ce premier billet (à prétention pédagogique), afin de dissiper ce qui est faussement et habituellement conté sur ce sujet
Samedi, nous recevions jean-Claude Julès et moi, sur radio Grand Sud FM, à Radio Barques, Jacques Bascou, le président du Grand-Narbonne. L’occasion de lui demander, entre autres, qu’elles étaient ses intentions politiques pour les échéances politiques locales à venir (et plus précisément les élections municipales de 2020.)
Ping-Pong juridico-politique entre La Ville et l’Agglo. Lors d’une première manche, l’opposition à Didier Mouly avait obtenu le réexamen du Débat d’Orientation Budgétaire de la Ville (D.O.B) au motif, justifié, que n’y figuraient pas des éléments financiers pourtant imposés par la loi . Depuis, le groupe de Didier Mouly à l’Agglo, vient de renvoyer la balle dans les pieds de Jacques Bascou, au motif, fondé, que le D.O.B du Grand Narbonne, n’avait pas fait l’objet d’un vote, contrairement à la loi lui aussi, et demande en conséquence l’annulation de son budget primitif, ce qui n’est toutefois pas une condition suffisante !