Articles marqués avec ‘Gruissan’

Une soirée au Café de la Paix, à Gruissan…

   

   

C’est un café à l’ancienne en plein coeur du village. Son intérieur est celui d’un bateau. Sobre. Comme ceux qui naviguent au loin. Sa terrasse, à angle droit, s’étend sur les trottoirs de la place du maréchal Joffre. Elle ouvre sur la rue de la République, en face, et sur la Grande Rue, côté droit, qui mène, d’un trait, à l’église, située au pied de la tour Barberousse. Rue Espert, à une dizaine de mètres environ, on trouve son « concurrent » : le Joffre. Un condensé symbolique de la grande histoire…

Le Grand Débat à Gruissan : « Si un élu est nul, qu’il dégage ! »

Donkey Kicking

Lors du « Grand débat » voulu par le député Alain Perea, qui s’est tenu jeudi soir à Gruissan, une phrase lancée par un intervenant a été mise en exergue – en gros caractères et en bleu – au centre d’un article publié le lendemain par la journaliste présente sur les lieux : « Si un élu est nul, qu’il dégage. » Tranchant comme la lame d’une guillotine, la chair de poule m’est venue à l’idée qu’une « assemblée citoyenne » de jaune vêtue s’empare un jour d’un référendum d’initiative qui le soit tout autant pour demander des comptes au Maire de Gruissan ou de Narbonne, par exemple.

Deux « cartes postales » de Gruissan – été 2017 !

Tous les soirs d’été (ou presque), c’est apéritif (pas toujours) au Café de la Paix. Toujours à la même place, à sa terrasse (en réalité un trottoir) le dos au mur, qui offre une « vue » à 180 degrés sur la rue, piétonne dès 19 heures et envahie de tables et chaises entre lesquelles naviguent de petites flottilles de touristes, nombreuses quand un « chanteur » de rue anime le lieu jusqu’à tard dans la nuit.

Je regarde souvent la rue où je vais comme si…

 

Je regarde souvent la rue où je vais comme si

J’avais depuis longtemps quitté l’émouvante surface

Du monde pour l’autre côté sans fond qui nous efface

Un jour ou l’autre sans retour mais libres de souci.

Je m’applique assez bien à ce délicat exercice

Pour que très vite mon regard cesse d’appartenir

A l’amas nuageux d’espérance et de souvenir

Auquel j’aurai donné mon nom…

Jacques Réda : « La course : Nouvelles poésies itinérantes et familières 1993-1998 ». Éditions Gallimard, 1999. Page 11 « Un citadin »…

Illustration     :  Photo prise dans une rue de Gruissan  avec mon Iphone 6S .

Articles récents