Denis Carrière est un dangereux activiste. Ses cibles? Stratégiques: des scènes de la vie courante, notamment dans les emblématiques Halles de Narbonne. Ses armes? Redoutables: un carnet et des feutres. Son but? Satanique: saisir l’âme si singulière de cette belle cathédrale profane. Ce qu’il fait, pacifiquement, depuis plusieurs années! Et sans que jamais personne ne lui ait fait la moindre remarque, jusqu’à ce fatidique vendredi 8 janvier où deux individus, un agent de sécurité et un employé municipal, lui ont demandé s’il possédait une autorisation du « Château » pour oser dessiner ainsi, librement.
Dans rugbyrama.fr, daté du 3 février, Didier Mouly précise sa pensée et ce qu’il attend des propriétaires australiens du RCNM: « Je ne m’intéresse pas à l’aspect sportif, je veux simplement que les Narbonnais soient plus impliqués. J’ai demandé à Rocky Elsom d’ouvrir la capital du club à hauteur de 30% pour les partenaires et à hauteur de 5% pour les Socios ». Autrement dit, si je comprends bien, peu importe le classement en bas du tableau du RCNM, il faut que Monsieur Elsom vende 35% de son capital pour se placer sous le contrôle d’une minorité de blocage « narbonnaise », et ce, de surcroît, sous huit jours. Un « entrisme », doublé d’une injonction, dans la gestion d’une société privée, au demeurant parfaitement saine au plan financier, qui va sans doute faire date dans l’histoire des relations entre une collectivité publique et une société anonyme sportive professionnelle. Mais qui semble tout de même pondéré, comme au Conseil d’État, par une « mineure » ainsi énoncée : « j’attends surtout que les propriétaires, les membres du Conseil de surveillance et de l’Association puissent se rencontrer ». Ce qui me semble beaucoup mieux raisonné et beaucoup plus raisonnable.
Manuel Cudel nous livre, dans le Midi Libre de dimanche dernier, cette « indiscrétion »: Didier Mouly serait intéressé par le mandat de conseiller départemental. Si on ajoute à cette discrète information, non démentie pour le moment, celle avérée – et photographiée – du voyage récent fait à Toulouse, à l’invitation du maire UMP de la Ville, Monsieur Moudenc, qui y avait invité tous les maires de son parti de la future grande région, dont Michel Py, le voisin de Leucate, pour lancer les travaux préparatoires des élections régionales de décembre 2015, on ne manquera pas de s’interroger sur le sens réel de cet apolitisme de principe revendiqué par le maire de Narbonne, assorti, de surcroît, d’un refus, préélectoral, il est vrai, de cumuler plusieurs mandats afin de réserver tout son temps et toute son énergie à l’exercice de son seul « métier » de premier magistrat de la Ville.
Narbonne figure donc au 42e rang des 50 villes française où il fait bon vivre en France. C’est l’Express qui l’affirme. Bon! ce n’est pas terrible, mais avec un modeste 6,5 sur 20 nous sommes toutefois placés devant Béziers et Nîmes. Ce qui n’est pas surprenant . Chez nos voisins héraultais, les petits commerces du centre-ville tirent leurs rideaux, tandis qu’à Nîmes, l’été il y fait trop chaud. Je plaisante à peine, tant le « bon-vivre » est plus affaire d’humeur, de sensibilité que de statistiques.
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