Articles marqués avec ‘Halles de Narbonne’

Scène de la vie ordinaire aux Halles de Narbonne au temps de la Covid…

 
 
 
 
 
 
 
Il y avait peu de monde dans les Halles, ce matin. Très peu ! Des dames surtout. Agées. Les plus jeunes étaient derrière leurs étals. Elles s’ennuyaient. Le temps était lourd. Il passait mal. L’ambiance était noire. Le silence gris. On aurait pu entendre le murmure des terminaux de paiement mobiles. J’ai acheté mon pain chez Anna. On ne voit que ses grands yeux bleus.

Saveurs des terroirs : la semaine Bavaroise s’invite aux halles de Narbonne…

     

Mercredi matin, les murs et les piliers des Halles ont soudainement tremblés : une fanfare bavaroise y faisait son entrée, plein cuivres et au pas cadencé. Martiale et le souffle puissant, d’un coup, des odeurs de bière et de choucroute imaginaires ont envahi l’espace de ce temple marchand où se vendent habituellement des salades, notamment, se vident des verres, beaucoup ; et où naissent, souvent, de perfides rumeurs ovaliennes et politiques.

RCNM : Les « Tonneaux » prennent le pouvoir !?

   

Dimanche dernier, beaucoup, beaucoup de monde aux Halles ! On se serait cru en Espagne. Le Castillan dominait sous la voûte de verre et d’acier. Celui des touristes. Pas celui qui autrefois m’attirait, ces matins-là. Il ne reste hélas plus grand monde de la génération de mon grand père et de son fils. À part Maruenda, que j’y salue tous les jours, ou presque. Le Dimanche était leur jour de messe à ces manoeuvres, maçons, ouvriers agricoles, endimanchés. Ils y récitaient leurs  prières : souvenirs du pays, de leurs « pueblos » ; leurs peines, leurs fatigues, leurs espoirs. Leur peau était brune, et  leurs mains calleuses. Celles des visiteurs ibériques d’aujourd’hui serrent des smarphones. Leurs visages sont pâles. Ils prennent des vidéos, commentent les étalages de fruits : les mêmes que ceux de leur quotidien. Ils se traînent et se distraient. Enfin, ils essaient.

Notes sur quelques aspects de la vie et de l’actualité narbonnaise…

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D’abord cet épigraphe de Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs », pour ouvrir ces notes prises à la volée ; en comprendre le sens.

*Le président du Grand Narbonne annonce par voie d’affiches et de presse sa « révolution » des poubelles. Désormais, les « jaunes », cette année, recevront tous les emballages : les roses, les bruns, les bleus et les blancs. Triés, concassés,  laminés, recyclés… Pour quels usages, à quelles fins ?

*L’envoyé (e) spécial (e) de l’Indépendant sur la ligne de front, prenant tous les risques, rapporte ceci : « A l’initiative des Gilets jaunes femmes, une manifestation s’est tenue ce matin devant le centre des impôts. » Une manifestation ? Elles étaient une vingtaine seulement à vouloir « forcer » sa porte d’entrée. Pourquoi ? : « … pour demander des renseignements notamment sur le prélèvement de l’impôt à la source. » Sans rire !

*Les mêmes (?), dimanche matin, « en colère », aux Halles, aussi nombreuses, noyées dans une foule indifférente et affairée entonnant la Marseillaise suivie d’un « Touzensemble, Touz !… » manifestement appris ailleurs que sur des ronds-points. Sur le côté, un mâle GJ à l’esprit délicatement pornographique :

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*Marc Ortiz, élu municipal d’opposition et conseiller communautaire de la majorité ne sollicitera pas un nouveau mandat. « C’est simple, la façon dont est pratiquée la politique à Narbonne, m’écœure… » Il est « effaré » ! « Catastrophé pour Narbonne et les Narbonnais ». Pourquoi? « Quand je vois que certains ont réussi à faire capoter le projet de crématorium à Montredon-des-Corbières, ça me dégoûte. Pour de très basses raisons politiciennes, on met des bâtons dans les roues à des gens qui défendent simplement le développement économique d’un territoire… » Un crématorium qui contribuerait au développement économique d’un territoire ? Un bouleversement radical de la théorie économique jusqu’ici en vigueur ! Qui aurait jamais parié, en effet, sur ce genre de start-up pour mettre le feu à un territoire en mal d’entreprises innovantes, créatrices de valeur et d’emplois. À propos « d’écœurement », au fait, le dépassement de près de 7M€ du musée NarboVia, voulu par George Frêche (qui devait ouvrir en 2016), soutenu par le Grand Narbonne ? Et le scandale politico-financier du parc de Céleyran, acheté 8M€ et revendu 2 ? Et cette subvention de 2M€ pour l’aéroport de Carcassonne, dont on se demande encore en quoi elle relève de la compétence du Grand Narbonne… Chut !  Chut !

*Ah ! J’attends toujours des élus de la Narbonnaise : maires, sénateur, président d’agglo, conseillers généraux des prises de position courageusement républicaines ; qu’ils se désolidarisent clairement, chacun à leurs manières et sur les médias et réseaux sociaux de leurs choix, des dernières violences et des atteintes aux symboles de la République (tabassages de policiers, destructions de magasins, entrée forcée dans un ministère etc…), à Paris et dans les grandes métropoles ; et qu’ils contribuent de ce fait à pacifier les esprits en isolant les extrémistes de tous bords. Silence ! Lourd de sens. Calcul électoraliste ? Peur ? Les deux ? Silence aussi des GJ, et de leurs soutiens chaudement installés devant leurs ordinateurs, qui continuent à les justifier…

« Centre-ville en mouvement » ! Un indigne communiqué du PS narbonnais…

En haut, à droite, Alain Vogel. En bas, à gauche, Patrick Vignal et Alain Perea. En bas, à droite, Didier Mouly, Patrick Vignal, Robert Ménard

Sourire ce matin en lisant (article annoncé en première page et en bandeau !) dans mon journal local (le seul !) que Jacques Bascou ne serait plus candidat à rien et qu’il se concentrait désormais exclusivement sur les deux prochaines années le séparant de la fin de son mandat de président du Grand Narbonne. Sourire amusé car les lecteurs de ce blog en sont informés depuis le 11 janvier (cliquer sur le billet : On ne tire pas que les Rois chez les socialistes narbonnais…) ; comme ils le sont aussi (dans ce même billet) des ambitions et des petites manoeuvres de ceux qui depuis se positionnent pour lui succéder (à la mairie et à l’Agglo).