Articles marqués avec ‘Jean-Christophe Cambadélis’

Petites affaires entre amis au Conseil économique, social et environnemental (CESE)…

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Pendant que les attentats terroristes de Paris occultaient le reste de l’actualité, l’institution la plus inutile du pays procédait, à son renouvellement. Syndicats, associations, gouvernement et partis au pouvoir ont discrètement désigné les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), dont 40 personnalités qualifiées désignées par le gouvernement. Inutile de préciser que ces 40 sièges sont particulièrement convoités et soigneusement distribués par l’exécutif (1). L’institution compte aussi une soixantaine de personnalités associées qui contribuent à l’élaboration des fameux rapports et études, consacrés pour certains à l’agriculture familiale, la micro finance dans les départements d’outre-mer, ou encore l’extension du domaine maritime.

Cambadélis serait-il le tuteur du Gouvernement et de ses ministres?

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Réformer l’Assurance-chômage en France ? « Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture » sur le sujet, estime le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, dans une interview au Journal du dimanche. Une déclaration qui n’a pas plu au premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Jean-Christophe Cambadélis, qui a pris le contrepied du ministre dimanche. « La gauche n’a pas de tabous, mais elle a quelques totems, en particulier le fait que quand le président de la République s’exprime, les ministres appliquent », a déclaré le député à son arrivée du conseil national du PS à Paris. Est-ce une fin de non-recevoir à ce chantier ? «Absolument», a tranché M. Cambadélis. Peu importe l’objet de cette passe d’armes entre un ministre et le secrétaire général d’un parti. Les français savent désormais que le gouvernement de la France est sous la tutelle du PS et de Monsieur Cambadélis. Du moins l’affirme-t-il. Nous voilà revenu au temps de la quatrième République quand le plus grand désordre régnait. Ne manquait plus que ce genre de « bêtise » pour en rajouter. Le plus curieux est que personne, dans les milieux autorisés, ne s’en offusque. Comme si violer l’esprit même de nos institutions, pour le parti du Président et de son premier ministre,  allait de soi , était d’une grande banalité. J’attends avec impatience et curiosité la réaction de Manuel Valls

Le jasmin et la rose.

Jusqu’au 17 janvier 2011, Ben Ali et son parti étaient membres de l’Internationale Socialiste. Ce qui ne manque pas de sel dans ce moment politique tendu où le PS ne cesse de vilipender les hôtes de Matignon et de l’Elysée présentés comme les complices du Président tunisien aujourd’hui déchu. Comme sont particulièrement « gonflés » (le mot est faible !) les commentaires de ses deux derniers dirigeants (F.H et M.A), qui revendiquent à présent des demandes d’exclusion de ladite Internationale qu’ils se sont bien gardé de proposer à l’époque. Des allégations évidemment très difficiles à vérifier, l’Internationale socialiste ne publiant pas de comptes-rendus précis de son activité. Il serait bien intéressant en effet de connaître le nombre de demandes d’exclusion, le nom de ceux qui les ont faites et les raisons de leurs refus. Des questions qui n’auront évidemment jamais de réponses. Le Secrétaire national du PS en charge des Relations internationales, Jean-Christophe Cambadélis se contentant de taper en touche d’abord : « L’Internationale socialiste, c’est le conseil de sécurité de l’ONU multiplié par 160, et il faut l’unanimité pour prendre une décision. » et sur Ségolène ensuite : «  il faut poser la question à Ségolène Royal, qui siège au bureau… » (De l’Internationale Socialiste, faut-il le préciser, et ce depuis son échec au dernier congrès du PS). Une élégance dans la défausse et l’attaque que ne manquera pas d’apprécier la candidate aux primaires. Enfin ! Tout cela, pour regretter une fois de plus que l’on nous prenne pour des imbéciles alors qu’il aurait été si simple et si respectueux à l’égard de la vérité d’admettre que, sur la Tunisie et son système de gouvernement, le consensus régnait sur la presque totalité de notre classe politique. Que, dans son esprit,  la balance avantages-inconvénients penchait plutôt en faveur des premiers, qu’elle n’a pas vu venir, et sous estimé, la demande sociale pour plus d’égalité et de libertés et que le reconnaître publiquement eut été plus honorable plutôt que de nous présenter le spectacle désolant d’un parti de gouvernement incapable d’assumer ses propres erreurs de jugement. Quant à celui qui gouverne, le voilà condamné à porter la croix de sa Ministre des Affaires Etrangères, madame Alliot-Marie… Toujours aussi subtile et racée la dame!

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