Je croyais Jean Louis Debré président du Conseil Constitutionnel, il n’en était que le concierge. Je le pensais gardien de notre Constitution, il faisait les poubelles de la Vème. Je le savais auteur de polars, il voudrait faire l’acteur. Son prédécesseur collectionnait des godasses, il expose des « dessous ».
Et ce n’est qu’un début! Après le Copé, le Sarko. Avant on a eu droit au Fillon, au Juppé et au Cambadélis. J’en oublie, sans doute. Demain ce sera au tour de mesdames Duflot et Taubira. Les matinales des radios et télés, la presse de manière générale, sans oublier les réseaux sociaux, ne parlent que du dernier « Nicolas » en circulation. Combien seront achetés?
Horizon bouché et confusion totale. Un PS schizophrène : vieille gauche dans son coeur militant et social-libéral dans ses têtes dirigeantes; une gauche de la gauche unie dans la défensive; une droite divisée entre partisans d’un « compromis historique » avec le courant Hollande-Valls (Le « front républicain » de NKM, Raffarin et de quelques centristes), ceux de la « ligne forte » à la Sarkozy-Waquiez, et le marais Juppéiste…
Cette « Une » de FOG pour viriliser Juppé, son candidat … et le faire tomber dans le vulgaire. Une erreur de « com »! Dans tous les sens phonétiques du terme…
En conclusion d’un billet écrit le 12 septembre 2014, j’écrivais ceci: « La bataille des idées semble donc perdue pour le PS et ses alliés. Un boulevard pour une droite républicaine qui, jusqu’ici, reste pourtant muette, suspendue qu’elle est à la déclaration d’intention de Nicolas Sarkozy. Qui ne fait aucun doute! De Villepin et Raffarin, le chiraco-gaulliste et le libéral-humaniste lui préparant le terrain d’un grand rassemblement de centre-droit inédit! Les quadras NKM, Wauquiez etc… dans leurs roues… Ça promet! »