Nouveau look pour André Viola, le président du Conseil Départemental de l’Aude, pour sa première apparition post-estivale dans les colonnes de l’Indépendant ! La photo est soignée, insistante… on la croirait sortie d’un studio… Barbe et moustache de deux ou trois jours, col de chemise ouvert, gestuelle aérienne, comme si, paradoxalement, son humiliante chute aux législatives dernières et l’effondrement du PS dans son département, lui avait donné un déconcertant « coup de jeune »… Seul son regard empreint d’une vague tristesse et son large front plissé de profondes rides semblent toutefois exprimer encore l’amertume d’avoir vu son plan de carrière brutalement balayé par son imprévisible (à son sens !) défaite électorale – individuelle et collective.
Le piège de la primaire du PS n’est-il pas en train de se refermer sur Manuel Valls ? Dès lors que François Hollande renonçait à la présidentielle, il lui était quasiment impossible de ne pas candidater. Mais, ce faisant, il s’obligeait à « gauchir » sa ligne politique pour se placer au centre de gravité du PS et de l’électorat socialiste traditionnel.
Manuel Valls, hier, était en campagne, celle des primaires de la « petite gauche », dans le département de l’Aude. Je l’ai aperçu, en me hissant sur la pointe des pieds, au milieu d’un petit attroupement d’élus et de militants du PS formé devant la terrasse le « Macar », sur les Barques de Cité. La première pensée qui vintà mon esprit le fut pour m’étonner – je sais, c’est trivial et vraiment hors de propos, mais je me dois d’être sincère – la petite taille de notre ex-Premier ministre ; Catherine Bossis à ses côtés paraissait bien grande !