Si je n’avais rien écrit sur la rentrée politique de Didier Mouly, on aurait pu, à raison, penser que son interview donnée au Midi Libre du 7 septembre m’était indifférente. À la vérité, ayant toutefois fait l’effort de la lire, je dois confesser que ce genre de prose, outre qu’elle ne m’a rien appris que je ne sache déjà des projets de notre maire et des débats politiques du petit « mundillo » local, finit toujours par me faire regretter les quelques secondes consacrées à sa lecture.
Une page de couverture pleine de promesses et une page deux vide d’infos et de sens. J’attendais un bilan et une mise en perspective de l’action menée par Didier Mouly depuis son élection en mars 2014, et j’ai lu de vagues considérations sur la sécurité et l’augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance – il y en aura 71, fin 2017 -, son impuissance devant la prolifération de crottes d’inciviques canidés – il est vrai en exponentielle croissance – et la richesse de ses rencontres hebdomadaires avec les narbonnais à la recherche d’un emploi ou d’un logement, notamment, qu’il ne peut évidemment satisfaire. Des « vendredis de proximité » qui ne lui apprennent naturellement rien de ce qu’il conviendrait de faire ou de ne pas faire pour le reste de ses responsabilités municipales, c’est-à-dire l’essentiel.
Un article sur « l’entente des villes de Carcassonne, de Narbonne et Béziers » sur le Canal du Midi, et un entretien d‘André Viola avec Laurent Costes, dans l‘Indépendant du jour, ont retenu mon attention. Ou plutôt m’ont fait bondir! Le premier par ce qu’il ne dit pas, le second par une question posée, et sa réponse…
Dans l’Indépendant, de ce Dimanche, un article, sans fond ni « recul critique », sur les relations entre R.Elsom, le patron du RCNM, et D.Mouly, le patron de la Ville de Narbonne. Du même « tonneau » que ceux antérieurement consacrés à la farce orientale scénarisée par monsieur Ysern, père. Article qui ne fait état que des propos censés avoir été tenus par notre premier magistrat, si j’en crois le rédacteur de ce « papier », ou d’un intermédiaire « assermenté », lors de leur dernière rencontre.