Inévitablement, le projet de salle multimodale, est revenu sur le « tapis » du dernier conseil municipal, principalement consacré aux orientations budgétaires pour 2017. La veille, mardi, je relevais (ici) la « légèreté » des quelques informations financières exposées dans ce document budgétaire le concernant. La démonstration sur le risque « commercial » et financier que ferait courir à la Ville et aux contribuables cet équipement, comme son impact négatif, au plan environnemental, n’étant donc plus à faire, il me semble aujourd’hui nécessaire de revenir sur le volet juridique du marché public en rapport avec ce projet, encore aujourd’hui beaucoup trop négligé dans le débat public.
Demain dimanche, « Carnaval » ! Oh pas celui venu du fond des âges où le « désordre social », la critique politique, l’inversion des hiérarchies de pouvoir étaient le moyen, à la fin de l’hiver, de « purger » les tensions d’une communauté pour en retrouver, les beaux jours revenant, les normes sociales établies. Pratiques païennes reprises en partie par l’Église romaine, à l’entrée du cycle des 40 jours de Carême comme le montre l’exemple des Fallas de Valence. Un formidable mélange de rituels religieux et profanes, dans lequel sont honorés des saints et brûlés, dans tous les quartiers de le ville, les « idoles » et emblèmes de notre temps : stars du cinéma, hommes politiques, dollar etc…
Grosse colère, froide, à la lecture du Midi Libre (« Occitanie : le ministre de la Justice annonce cinq nouvelles prisons en région ») et de l’Indépendant (« Le Garde des Sceaux annonce la construction d’une maison d’arrêt à Narbonne ») de ce soir. Colère car cette conférence de presse de monsieur Urvoas, n’apporte rien de nouveau à celle qu’il avait déjà faite fin 2016, sur le même sujet. Colère enfin et surtout, parce que rien n’indique, contrairement à ce que nous laissent croire ces deux articles d’une complaisance inouïe, la mise en oeuvre d’une programmation budgétaire et d’un calendrier favorable à la construction prochaine de prisons dans la région en général, et à Narbonne en particulier, notamment.
César, pas Jules, mais Jean-Paul, administre, en adjoint de Mouly, pas le père, mais son fils, la « petite enfance » de Narbonne, notamment. Un nom illustre, pour une ville qui fut la prospère – et la première – colonie romaine fondée ex nihilo, hors d’Italie, avant que le Jules en question ne vienne fourrer son nez dans les affaires gauloises.
Jeudi dernier, j’ai été invité à la conférence de presse du candidat de la France Insoumise aux élections législatives de juin prochain, sur la circonscription de Narbonne. C’est la première fois qu’un homme politique, ou une femme, me prie de participer à ce genre d’exercice habituellement réservé aux seuls représentants locaux, et assermentés, de la presse écrite ou audiovisuelle.