C’est dans une ancienne cave située au sous-sol de la librairie « Au l’An demain » , 4 rue Cabirol,à Narbonne, que la galeriste Anne-Marie Jaumaud s’est nouvellement installée. Deux petites salles lumineuses la composent aux murs desquels, pour sa première exposition, sont accrochées les toiles de Léon Diaz-Ronda. En résidence à Narbonne, depuis cinq ans, ce peintre nomade, n’est pas un inconnu pour les amateurs d’art. Né en 1936 à Madrid (Espagne), il a déjà éclairé de son talent de nombreuses galeries. Et en l’accueillant dans son univers souterrain de toute beauté, Anne-Marie Jaumaud nous donne enfin l’occasion de découvrir son œuvre dans un cadre idéal pour en saisir sa force et sa subtilité. Une œuvre toute entière tournée vers la figuration d’un réel qui s’échappe et s’enfuit jusqu’au bord du cadre. Un paradoxe absolu, et pourtant la matrice nécessaire à sa production artistique. Ses personnages aux contours flous, nimbés d’une lumière ocre, cuivrée, semblent pris dans les tenailles d’un temps sans autre issue que son éternel questionnement : « Où allons-nous ».
Les Think-Tanks, La Compagnie Riquet de Toulouse, Montpellier 2020 et Tous pour Nîmes et son Agglomération nous avaient invité à participer à la rencontre « Dessine-moi une Région », qu’ils organisaient, à Narbonne, le samedi 24 octobre 2015, au Théâtre Scène Nationale. L’accueil était assuré par le Grand Narbonne, et son Président Jacques Bascou. À noter aussi le passage de Dominique Reynié qui , en compagnie de Michel Py a assisté à une partie des travaux, le matin. Cette réunion se voulait une occasion de débattre et d’élaborer des propositions sur la fusion en cours entre le Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. J’ai moi même participé – non prévu au programme – à une table ronde, l’après midi, sur le « développement économique », et eu le plaisir de retrouver nombre d’amis et anciens collègues ou collaborateurs (trices), dans la salle et sur la scène. Pour me limiter au seul thème de mon intervention » pouvoirs des Régions et développement économique et emploi », sur lequel je prétends posséder – peut-être à tort, après tout -, une longue expertise, je retiens de cette initiative qu’elle doit être renouvelée pour en approfondir ses premiers travaux. Pour, sur ce thème, au moins deux raisons. Le peu de temps qui nous fut accordé pour expliciter un propos liminaire, pour ce qui me concerne, volontairement concentré et « abrupt », d’abord; l’absence d’un cadrage général sur la loi NOTRe et la répartition des compétences entre collectivités territoriales, ensuite, chaque intervenant mettant un contenu différent dans la même notion de « développement économique », souvent con-fondue avec celle « d’emploi ». Alors, pour ceux qui n’étaient pas présent, et pour d’autres éventuellement, qu’ai-je donc essayé d’exposer.
Troublant communiqué de Nouveau Narbonne concernant « l’hommage de la Ville de Narbonne aux harkis ». Rien, pas un mot, dans ce court texte, sur l’incompréhensible présence de Monsieur Ménard, le maire de Béziers, à cette cérémonie, et des explications bien peu crédibles sur les absences de Didier Mouly, le maire de Narbonne, et de Bertrand Malquier, son premier adjoint. Didier Mouly était donc invité, selon NN, à Montpellier à l’occasion de la venue de Madame Christiane Taubira et Bertrand Malquier, lui, était retenu par ses obligations professionnelles.
Météo France nous bassine régulièrement avec ses « épisodes » nuageux ou neigeux, mais là, avec « sa mise en place d’un épisode cévenol » le sommet de la crétinerie est désormais atteint. Une crétinerie qui se propage à la vitesse de la lumière et atteint toutes les couches de la société de communication jusqu’aux services de presse des collectivités locales qui, par paresse ou illettrisme, reproduisent ses communiqués météorologiques. Le mot épisode désigne, en effet, précisément une action incidente dans un ouvrage d’imagination en vue d’y jeter de la variété.
J’ai, depuis l’annonce faite par Didier Mouly de créer une salle multimodale…., toujours considéré que ce n’était pas une priorité, tant pour des raisons économiques et sociales, que financières. Dans un contexte de crise des finances publiques durable, de raréfaction des ressources fiscales et de baisse des dotations de l’État, il convient de privilégier, en effet, plutôt des investissements publics au taux d’utilité, pour les contribuables Narbonnais, le plus élevé possible, que des opérations de prestige, à vocation sportive et culturelle pour des publics ciblés, générant d’importantes dépenses de fonctionnement (1). De ce point de vue, l’extension de l’aménagement des Barques jusqu’au parvis du Théâtre pour doter notre cité d’une des plus belles « places » de centre-ville de la future grande Région, eût été, me semble-t-il, beaucoup plus judicieux. Son intérêt d’usage et de fonction pour l’ensemble des Narbonnais est si évident qu’il n’est pas besoin de d’argumenter, comme on se passera aisément de longs développements pour en souligner sa pertinence économico-touristique, notamment.