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M6 à Narbonne, décevant Capital ! Suite…

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Hier, Jacques Bascou, entouré des DGS de la Ville et du Grand Narbonne, tenait une conférence de presse. On comprend que la vision du reportage de M6 l’ait particulièrement révolté. A Narbonne et ailleurs, quelques soient les sujets, l’audience à la télé est synonyme de raccourcis et de sensationnel. Les « scandales » y sont recherchés, et le plus souvent hélas! de toutes pièces fabriqués. Et sur un sujet comme « le gaspillage de l’argent public », si des personnages ou des circonstances particulières le permettent, le succès est d’avance assuré. Avec le risque de nourrir une forme violente de populisme où s’échangent insultes publiques et mises en cause personnelles. Sur ce terrain là, on ne me trouvera pas ! Je l’ai déjà dit implicitement hier, je persiste et signe encore plus clairement aujourd’hui. Venons en donc au fond du sujet, puisque les chiffres officiels nous ont été, par Jacques Bascou lui même, communiqués. Un sujet, celui de l’évolution des personnels de la fonction publique territoriale, qui oblige désormais à raisonner en terme de budget consolidé. Narbonne ayant transféré des pans entiers de ses compétence au Grand Narbonne, les personnels liés, comme celui des autres communes membres, auraient donc du suivre, et la masse salariale de chacune des villes, à périmètre égal, logiquement baisser. Sans que celle de l’agglo bien entendu augmente, puisque l’intercommunalité a été instaurée pour mutualiser et réaliser des gains de productivité. Eh bien, les propres données fournies en conférence de presse (Je n’ai pas de raisons sérieuses pour les contester !) démontrent que la raison d’être de ces intercommunalités a été manifestement détournée. En effet, sur la période 2008-2012, ce n’est pas, au mieux, une diminution du personnel global Agglo-Ville, voire une stagnation, qui est constatée, mais une augmentation de 258 unités (176 pour la Ville et 82 pour l’Agglo) ! Là est le seul problème sérieux qui mérite d’être posé et publiquement discuté. Un phénomène, je le précise pour des esprits distraits ou oublieux, qui n’est pas propre à notre territoire et à la coalition de partis qui le gouverne. On le constate aussi bien à Béziers, Perpignan, à Alès et à Nîmes, pour rester en Languedoc Roussillon…En conclusion provisoire, retenons donc que, sur la Narbonnaise, à contrario des efforts de maîtrise des coûts de fonctionnement, qu’il eut fallu entreprendre dans un contexte de crise durable des finances publiques, c’est l’inverse qui a été privilégié . Une sous estimation grave de cette crise, qui sera, in fine, par les contribuables payée. Cela seul suffit, qui n’est pas rien, à être relevé  ! 

Le mur de ma ville.

   

Juste derrière chez moi, sur le mur d’un bâtiment qui héberge notamment le Conservatoire de Musique de Narbonne, ce poème de Pierre Reverdy; que je lis sans me lasser, à mon retour de longues promenades le long du canal de la Robine.

Il faisait un beau soleil, ce jour là!

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Comme le dit joliment Gil Jouanard dans son introduction à une petite anthologie établie par C.M.Cluny:  » Reverdy voit l’autre côté du monde dans ce côté-ci. Comme les anciens Gaulois… « 

Chronique de Narbonne: Les terrasses de la discorde.

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Tiens, à propos des «rejets de CO2» : «D’après un calcul réalisé hier par Jean-Marc Jancovici, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4, le bilan carbone d’une terrasse équipée de quatre braseros au gaz, allumés à pleine puissance pendant huit heures, est équivalent à celui d’un trajet de 350 km en voiture.» . Ce qui fait dire à Jean-Marc Brûlé, secrétaire national des Verts aux élections : «À l’heure de la lutte contre les gaz à effet de serre, ce chauffage de l’air libre constitue le comble de l’absurdité». Une absurdité d’autant plus manifeste qu’elles constituent aussi, ces terrasses,  un «piège» à fumeurs convulsifs.

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