Pour la première fois depuis de longues semaines, j’ai pu traverser le jardin de la Révolution qui jusqu’ici était fermé au public, pour les raisons que l’on sait. Comme d’habitude je suis allé directement à la « boîte à livres » pour y jeter un rapide coup d’oeil.
Quelques jours après que j’eus appris le décès de Gérard Calvet, m’étonnant de ne pas trouver trace dans la presse régionale d’un hommage à son oeuvre et à sa personne, j’écrivis, ceci (le 3 avril 2017) : « Gérard Calvet, un peintre de mes amis — malgré notre grande différence d’âge — est mort. Son sourire, son regard malicieux vont nous manquer ! Il était né en 1926 à Conilhac-Corbières dans l’Aude ; et après des études secondaires au Lycée de Carcassonne, il est « monté » à Paris, en 1945, pour entrer à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, dans l’atelier de Eugène Narbonne où il fut particulièrement impressionné par l’art vigoureux et incisif de Bernard Buffet.
Voilà c’est fait ! La plate-forme entre le PS et le PCF, surtout, et les Verts de EELV, Nouvelle Donne, J’aime Narbonne et le MCN (Mouvement Citoyen Narbonnais), dont j’évoquais la signature prochaine dans mon billet du 5 septembre a fait l’objet d’une présentation à la presse et à ses lecteurs (succinte : le préambule seulement), par ses dirigeants ce samedi 7. Qu’en dire, en « trois mots » ?
Où en est-on de l’union de toutes les gauches dans ma petite cité ? La question n’est pas théorique : le PS et son chef de file, pour les municipales, Nicolas Sainte Cluque, comme le PCF et divers autres composantes (EELV, MCN…), ne cessant de la promouvoir jusqu’ici en idée.
Avant-hier, en début de soirée, place de l’Hôtel de Ville,sous un ciel bas, nuageux et sombre qu’agitait un vent du Nord agressif et frisquet, une foule cosmopolite et vacancière traînait son ennui autour de la fosse exposant une portion de la Via Domitia, en la circonstance protégée par des barrières métalliques, tandis que des producteurs locaux de vins, de confits de canard, de riz et de fruits de saison finissaient d’installer leurs étals, et pour certains leurs tables ou leurs tonneaux.