Après m’être intéressé au côté gauche sur l’échiquier politique local, et pour répondre aux questions d’un ami, comment se présentent les forces en concurrence du côté droit ; et faut-il s’attendre, et redouter, une percée du RN dans la foulée de son récent, et bon, score sur Narbonne, lors des européennes ? Je ne le crois pas !
Dans le microcosme narbonnais, si les pièces principales du jeu politique des prochaines municipales sont en place, les conditions de son exercice ont profondément changé.
Du côté de Nouveau Narbonne (NN), il est désormais acquis que, contrairement au tour précédent, il n’y aura pas de liste concurrente à droite menée par LR.
Conseil municipal hier ! À son ordre du jour, une délibération demandant aux élus municipaux le retrait des fonctions d’adjointe au maire de Marie-Noëlle Garbay. Celui de sa délégation l’est déjà et ne nécessite pas un vote du conseil municipal. Il n’a pas à être motivée, en effet, sous la seule réserve, toutefois, que sa décision ne soit pas inspirée par « des motifs étrangers à la bonne marche de l’administration communale ». Or il est de notoriété publique qu’elle l’est, inspirée, par des motifs strictement politiques.
Bon, elle vient de tomber ! Quoi donc ? Ben la « hâche » administrative de monsieur le Préfet. La victime ? Jean Paul César, l’adjoint de Didier Mouly, maire de Narbonne. Démissionné d’office de ses mandats municipaux et conséquemment de celui de conseiller communautaire. C’est désormais officiel, par lettre préfectoralement timbrée, depuis ce matin.
Dès lors, l’intéressé à le choix entre l’accepter ou intenter un recours devant la juridiction administrative. Dire que tout le monde s’en plaint parmi ses propres amis au sein de sa majorité municipale serait exagéré… Mais en rester là le priverait d’un bon tremplin pour son propre avenir politique (il est jeune et ne peut pas ne pas y penser). Aux dernières nouvelles, il chercherait aussi à se caser du côté de Sète, où officie Patrice Millet, son ancien DGS à la mairie de Narbonne… Bref ! Il n’a pas d’autres choix que d’engager un combat judiciaire pour espérer retouver son mandat. Il peut invoquer, aussi, dès vendredi, le caractère suspensif de la décision préfectorale, et continuer à siéger jusqu’à la clotûre de la procédure judiciaire, en sa faveur ou pas. Ça chauffe donc pour César ! qui ne devrait pas tarder à s’exprimer…
J’ai récemment fait observer, dans mes billets précédents, que de sérieuses dissensions, tant sur la conduite par Didier Mouly de sa majorité municipale que sur l’opportunité de réaliser une salle multimodale aux lourdes conséquences financières et environnementales – je renvoie mes lecteurs aux billets consacrés à ce sujet en taguant sur « salle multimodale » – ; et que conséquemment de sérieuses fractures ne manqueraient pas d’apparaître dans son groupe.
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