Dès demain, la dynamique de la campagne présidentielle va prendre un nouveau tour. Benoît Hamon devra d’abord rassembler ce qui ne peut pas l’être, ou de façon formelle. Les soutiens de Valls, et lui-même le premier, ne feront évidemment pas campagne pour Hamon. Le clivage politique et idéologique est trop profond. Les frondeurs, minoritaires à l’Assemblée, voulaient cette primaire pour abattre Hollande et Valls. C’est fait !
Beau travail de Camba! Un orfèvre en la matière: faire voter un texte pour la tenue d’une « primaire » à gauche, qui, dans ses attendus, en exclue les conditions. Seul le principe, et non la réalisation, de cette primaire, a, en effet, été décidé, ce samedi en Conseil National du PS. Le détail, c’est à dire l’essentiel : pluralité des candidatures PS, et des autres composantes de la gauche, plate-forme politique engageant le gagnant, possibilité pour le Président de la République, François Hollande, de s’y présenter, est renvoyé à juin…
La primaire de la droite et du centre aura lieu les 20 et 27 novembre 2016. – RGA/REA
Quelques remarques sur les primaires, en général. Et d’abord cette question: à quoi servent les primaires? À tuer ce qui reste des partis et à faire vendre du « papier ». Je m’explique. Très vite! Avant qu’elles ne soient inventées, les partis avaient au moins trois fonctions: représenter et exprimer les intérêts économiques et/ ou symboliques de groupes sociaux bien identifiés, former et sélectionner leurs cadres et élites politiques, produire idées et programmes en vue de la conquête et de l’exercice du pouvoir.
Dans un précédent billet, je relevais une évidence semble-t-il passée sous le tapis par nos grands éditorialistes, à savoir la continuation de la primaire socialiste par d’autres moyens – si on me permet cette paraphrase d’un de nos grands théoriciens de « l’art de la guerre ».
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Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]