Gisèle Jourda est sénatrice Ps de l »Aude. Soucieuse de lutter contre l’abstention elle veut rendre obligatoire le droit de vote. Pour ce faire, elle propose d’ajouter trois amendements au projet de loi « Égalité & Citoyenneté ». Amendements qui, s’ils étaient votés et appliqués à partir de janvier 2018, auraient pour conséquences, pour le citoyen qui ne se présenterait pas à plusieurs reprises aux divers votes, un rappel à la loi d’abord, puis son envoi dans un « stage de citoyenneté », le paiement d’une amende, ensuite et, pour finir, sa radiation des listes électorales pour dix ans.
@France 3 LR Les élus régionaux à Montpellier le 24 juin 2016.
Il a donc fallu que l’hebdomadaire de Montpellier l’Agglorieuse,sous la plume de Tristan Cuche, et le site d’actualité Lengadoc Info, la révèle, mercredi 27 juillet, pour que l’on sache enfin que madame Béatrice Négrier, Vice-Présidente PS de la Région « Occitanie », par ailleurs maire de Plaissan, dans l’Hérault, a été condamnée, fin mai, à 4000 € d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour « abus de confiance ». Un jugement devenu, depuis, définitif.
« Le Parti socialiste pourrait modifier ses statuts afin de contourner l’obligation d’organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle si toute la gauche n’y participe pas, a déclaré mercredi son Premier secrétaire. » C’est une des « quatre ou cinq possibilités » dont le PS débattra samedi en conseil national, a précisé Jean-Christophe Cambadélis lors de l’émission Question d’Infos, sur LCP. Certainement le scénario le plus probable. Encore que?
27 députés socialistes ont tenté mardi de déposer une motion de censure contre le gouvernement.
En obligeant à nouveau le gouvernement à utiliser l’article 49 alinéa 3, cette fois-ci pour faire adopter le projet de loi sur le travail, et en déposant une motion de censure, les «frondeurs» confirment bien que le pouvoir socialiste est désormais leur principal adversaire. Leur véritable objectif était en effet de lui infliger une défaite en rase campagne. Deux hypothèses peuvent alors être avancées.
Disons le tout de suite : je considère que le projet de loi El Khomri, même dans sa version remaniée après des négociations menées par le Premier ministre avec la CFDT et l’UNSA , notamment, va dans le « bon sens ». Disons aussi que, face au blocage de la gauche de la gauche et des frondeurs du PS – archi minoritaire au groupe socialiste de l’Assemblée, mais décidés à tout faire pour dissuader François Hollande de se représenter en 2017 – et au vote contre annoncé de la droite et du centre déjà engagés dans le combat des présidentielles, Hollande et Valls n’avaient pas d’autre choix que de recourir au 49.3.