On connaît donc les raisins , pardon , les raisons du récent coup de sang, non de la vigne , mais des élus audois du PS et de la lettre ouverte adressée à leur « ami » Christian Bourquin, président d’une Région qu’il veut garder en l’état de ses frontières et de ses pouvoirs.
Hier, dans l’Indépendant , Didier Codorniou critiquait la réforme territoriale, dont le premier volet a été voté à l’Assemblée Nationale le même jour, au motif qu’elle serait, selon ses propres termes « improvisée » ; ce qui, pour un observateur attentif de notre vie politique est évidemment faux ! Un contre sens tenant sans doute au fait que, jeune élu, il ignore que l’économie générale de ce texte est dans les « tiroirs » des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédés depuis plus de trente ans – ce qu’on peut lui pardonner ! Ou bien alors s’agit-il d’un alignement pur et simple sur la position de celui dont il est le vice-président, le sénateur- président du Conseil Régional de la région Languedoc-Roussillon, monsieur Bourquin, qui , dans un large consensus des conseillers régionaux de droite et de gauche, ne veut pas entendre parler de fusion avec Midi-Pyrénées , et l’on se permettra de s’en étonner- même si on peut comprendre sa posture, disons de fidélité.
Voilà une prise de position politiquement et intellectuellement courageuse. Courageuse et cohérente. Philippe Saurel , maire de Montpelier et président de l’Agglo , fait la démonstration qu’il est urgent aussi de renouveler notre classe politique à tous les niveaux de nos administrations publiques.
Quand Anne Yvonne Le Dain , députée de la deuxième circonscription de l’Hérault , pète les plombs , ça donne ce genre d’idée : fusionner le Languedoc Roussillon avec l’Auvergne .