Pourquoi le sport considéré comme un des beaux arts n’infuse-il pas la science politique?
Très bel édito mobile de Michel Crépu que viens de m’adresser la Revue des Deux Mondes. Brillant!
Très bel édito mobile de Michel Crépu que viens de m’adresser la Revue des Deux Mondes. Brillant!
En pleine coupe du monde de foot, que je ne suis pas ou peu, ou de façon très distraite, ce joli texte de Jean-Pierre Naugrette, plein d’ironie métaphysique, publié dans la Revue des Deux Mondes.
« Le débat sur la dette de la Nation a une vertu générale : rappeler que les projets de société ont un coût. Quel beau projet de société fut le nôtre, en vérité, auquel nous nous devons d’entamer une période d’au moins dix ans de baisse du pouvoir d’achat, d’érosion du patrimoine privé et collectif, de probables épisodes de contraction de la production nationale, de crédit cher et difficilement accessible, de renforcement du prélèvement économique de l’État sur la moindre ressource privée, d’accélération de notre déclin relatif au niveau européen et mondial, et de gâchis des chances de la génération montante. Trouvez-vous que ce lien entre projet de société et dette soit discuté pendant cette pré-campagne ? Moi pas. Pourtant à titre personnel je fais un rapport assez clair entre d’une part mon capital emprunté ou possédé et d’autre part mon style de vie, mes anticipations, mes priorités. »