À lire les réactions de certains observateurs de la vie politique régionale, l’utilisation, par Robert Ménard, dans la dernière édition de son journal municipal, de l’image de Jean Jaurès, serait un pur scandale politique, une hérésie, etc…
Partie 2 : Ménard fait le buzz, encore et encore…ou l’art des médias nationaux de s’en faire les complices! Rafales au Quatar…un business qui donne des vertiges idéologiques à certains militants de gauche.
Robert Ménard, le maire mariniste de Béziers est un pur produit du système médiatique. Il y a fait toute sa carrière. Et encore aujourd’hui d’une certaine manière. La culture qui le régit, les méthodes, voire les réflexes de ceux qui font vivre ce « système » la concurrence féroce des entreprises qui l’organisent … il connaît. Il en fut longtemps l’icône. Le promoteur inconditionnel avec son association « Reporter Sans Frontières ». Et le « système » aime Ménard: « c’est un bon produit ». L’inviter sur une antenne, un plateau, c’est du buzz au carré garanti. Rentable, l’ex confrère! Avec lui, la déferlante médiatique est au rendez-vous; l’audience et la récupération politique assurées sur tout le spectre « partisan », FN compris. Elles le furent donc à propos de sa sortie sur le pourcentage d’élèves prétendument musulmans scolarisés dans sa commune. « Fichage », « Triage », Pétain et ses milices, déportation etc… On donc a eu droit à toute la gamme des liens sémantiques et historiques autour du « fichier » en question, substantif au demeurant jamais utilisé par Ménard. Alors, fichier particulier ou pas – le juge administratif, en référé, vient de constater que l’existence sous forme matérielle ou informatique de fichiers recensant spécifiquement les élèves de confession musulmane inscrits dans les écoles publiques n’était pas démontrée – pour ces élèves montrés patronymiquement et religieusement du doigt, au fond, le problème n’est pas là, car le Ménard en question, comme tous les maires de France, est tenu par la loi de recenser, au titre de l’obligation de scolarisation, tous les élèves de sa commune. Il dispose donc, classe par classe, des patronymes qui semblent l’obséder , comme ceux d’élèves d’autres ères, disons culturelles. Non, ce qui est intolérable et condamnable, c’est cet acte violent d’imputation d’identité faite à des enfants en fonction de signes interprétables pratiquement, et sans leur consentement. Voilà le vrai scandale! L’autre étant la réaction pavlovienne et quasi hystérique de l’immense majorité des médias à ses propos qui, ce faisant, paradoxalement, ont entretenu cette violente imputation d’identité tout en imposant dans l’actualité le propre agenda, et ses thèmes idéologiques et politiques, du maire de Béziers. Il faudra bien un jour, quand même, que les médias aussi se posent la question de leur propre responsabilité dans le traitement, et leurs conséquences, de ce genre d’affaire…
Robert Ménard assume totalement sa campagne d’affichage provocatrice à Béziers sur la police municipale désormais armée.
Comme à son habitude, il ne vise, si je puis dire, qu’une cible: les médias nationaux, afin, comme cela s’expose dans cet univers, faire le « buzz », « saturer l’espace médiatique ». Exister, quoi! et, sa position de tir une fois conquise, « rafaler » ses messages symboliques et politiques.
Dans cette émission de Radio Barques du 6 décembre, il est question d’un astronaute descendu en terres narbonnaises, de Daniel Herrero coatchant les commerçants de la Ville, de l’apolitisme de Nouveau Narbonne et de velléités de Didier Mouly et de Bertrand Malquier, et de la crèche de Robert Ménard …
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]