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Il paraît qu’Hollande serait un ultra libéral !

 

 

 

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À entendre monsieur Michu au café du commerce ou sur les antennes du service public, notre exceptionnel pays serait la victime d’une politique ultra libérale. Loin d’en changer, comme promis aux bobos et aux gogos – qui, au fond, se ressemblent : la même naïveté, un vernis de culture en plus cependant, patiemment acquis par une lecture assidue des pages politiques de l’Obs et des chroniques culturelles de Télérama et de Libération pour les premiers – Hollande, la poursuivrait. Qu’on en juge ! En 2014 , les prélèvements obligatoires seront à 46,5% de la richesse produite et les dépenses publiques à 56,4 % ! Un record du monde, dans celui des pays à économies non  administrées. L’avenir serait donc , si on comprend bien nos progressistes d’un autre siècle , les modèles  chinois et coréens, du Nord . Alors que leurs peuples ne souhaitent qu’une chose : en sortir ! Ou y rester,  lobotomisés ! Ce paradoxe n’est qu’apparent et reflète, comme beaucoup d’autres, une grande vérité. A savoir que la servitude dans l’histoire est souvent souhaitée. Depuis La Boétie, nous savons en effet qu’elle n’est plus un mystère !…

Abolissons le travail le dimanche !

 

 

 

 

 

 

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Sapin, Pinel et l’intersyndicale à l’origine de la décision de justice interdisant le travail le dimanche chez Bricorama, Leroy Merlin et Sephora ont raison de refuser la banalisation du travail dominical dans le commerce. Je les trouve cependant bien trop timides en regard des valeurs de gauche qu’ils sont censés incarner. Sur une question sociétale d’une telle importance, l’occasion leur était donnée de l’interdire enfin et une bonne fois pour toutes ce satané travail du dimanche ; cette plaie mercantile qui ruine les ménages et enrichit les marchands… De l’interdire enfin, mais, par souci d’égalité ( le principe des principes républicains ) l’interdire dans tous les secteurs d’activités.  Imaginez donc, le jour du Seigneur, une France sans radios ni télés ; sans transports ni hôtels. Bars, restaurants, cinémas,  théâtres et musées fermés. EDF et GDF  aux abonnés absents… Les hôpitaux, les maisons de retraites et de repos en convalescence… Un pays, une fois par semaine, vide . Mort ! Et qui le lundi renaîtrait dans une folle eucharistie sociale et politique à l’échelle de notre grande et belle nation…

Feu ! sur la  » firme  » Hamon, Taubira,Montebourg, Duflot .

 

 

 

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Il y a donc un gouvernement fantôme au sein de celui d’Ayrault. Une petite bande qui toutes les semaines banquette, et se le  » paye « . Ils sont quatre : Montebourg, Taubira, Duflot et Hamon pris dans leurs propres contradictions depuis qu’Hollande fait à peu près l’inverse de ce qu’il avait laissé espérer à ses électeurs. Ils étaient dans les Landes hier avec leur ami Emmanuelli . Etrange  » firme  » que cette entreprise de démolition permanente. Des ministres qui se comportent comme de vulgaires secrétaires de section qui n’auraient pas fait leur révolution culturelle. Toujours dans leurs sulpiciennes images d’une révolution de la rose qui ressemblerait à celle des oeillets, les militaires en moins. Politiques confirmés cependant, ils ne pouvaient croire une seconde qu’il en irait autrement. C’est donc sous le masque de l’hypocrisie la plus avérée qu’ils contestent et dénigrent quotidiennement l’action de leur propre Président et de son gouvernement. Cyniquement ils y restent et jouissent de tous les avantages et attributs du pouvoir, tout en tirant à bon compte des bénéfices  » moraux  » faciles et déloyaux en pilonnant un Valls qui dit tout haut, sur les Roms notamment, des vérités au dessus de leurs forces psychologiques et politiques. On assiste ainsi, au plus haut sommet de l’exécutif, à un sabordage constant de son action, et ce en toute impunité. On se dit qu’Hollande est plus courageux envers Assad qu’envers Duflot et sa petite flottille de torpilleurs. Ses admirateurs au contraire vantent son habileté. Mais tous les français de constater une grande pagaille… Quand, quand donc se disent-ils, ce pays sera-t-il enfin gouverné ?

Le savoir ne nous protège pas, la vie méprise la raison…

 

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Une petite respiration littéraire aujourd’hui avec ces deux fragments notés hier soir et ce matin au cours de ma lecture du roman de James Salter  » Un bonheur parfait « . On ne jouera pas au critique pour présenter cet auteur et son oeuvre. Le dernier numéro de Répliques, sur France Culture, et l’entretien de François Busnel avec cet auteur suffisent à donner l’envie d’entrer dans son oeuvre…Enfin! je dis cela en étant persuadé du contraire pour nombre de ceux qui liront ces extraits.Tant pis !

 

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 » Leur vie est mystérieuse. Pareille à une forêt. De loin, elle semble posséder une unité, on peut l’embrasser du regard, la décrire, mais, de près, elle commence à se diviser en fragments d’ombre et de lumière, sa densité vous aveugle. A l’intérieur, il n’y a pas de forme, juste une prodigieuse quantité de détails disséminés : sons exotiques, flaques de soleil, feuillage, arbres tombés, petits animaux qui s’enfuient au craquement d’un rameau, insectes, silence, fleurs.

 

Et toute cette texture solidaire, entremêlée, est une illusion. En réalité, il existe deux sortes de vie, selon la formule de Viri : celle que les gens croient que vous menez, et l’autre. Et c’est l’autre qui pose des problèmes, et que nous désirons ardemment voir. « 


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«  Mais le savoir ne vous protège pas, la vie méprise la raison; elle le force à faire antichambre à attendre dehors. La passion, l’énergie les mensonges, voilà ce que la vie admire. Néanmoins on est capable de supporter beaucoup de choses si l’humanité entière nous regarde? Les martyrs sont là pour le prouver. Nous vivons dans l’attention des autres. Nous nous tournons vers elle comme les fleurs vers le soleil. 

 

Il n’existe pas de vie complète, seulement des fragments. Nous ne sommes nés pour ne rien avoir, pour que tout file entre nos doigts. Pourtant , cette fuite, ce flux des rencontres , ces luttes , ces rêves…. Il faut être une créature non pensante, comme la tortue. Être  résolu, aveugle.  Car tout ce que nous entreprenons et même ce que nous ne faisons pas nous empêche d’agir à l’opposé. Les actes détruisent leurs alternatives, c’est cela le paradoxe.  De sorte que la vie est une question de choix- chacun est définitif et sans grande importance, comme le geste de jeter des galets dans la mer. « 

Duflot veut mettre les voiles !

 

 

 

 

 

 

 

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Madame Duflot,  ministre verte qui toujours fait semblant d’avoir la rage, effrontée comme une vilaine petite cane dans une mare de dindons, donne à présent des leçons au roi de cette cour – qui n’est pourtant pas un enfant ! François est donc ,  par cette dame, sommé d’écarter de son passage son collègue Manuel qui , des Roms, en a plus qu’assez de les voir ne serait ce qu’en peinture. Une telle insolence envers son Président frise l’outrage, comme si elle cherchait à se faire virer. Ce que je crois , en vérité.  En effet , son parti est en déconfiture et elle même complètement déconsidérée. La seule manière de s’en sortir pour sauver la face et  entrer dans les prochaines élections européennes où les Verts habituellement engrangent, est bien de lancer de gros pavés dans la mare présidentielle dans l’espoir de s’en faire expulser. Hollande le sait, et sait qu’à la satisfaire avant les municipales ce serait un grand danger pour lui, sa majorité et ses municipalités. La bataille est donc à présent véritablement engagée avec ses Verts. D’un côté, en gardant Cécile et ses claquements de bec, il l’essore jusqu’à la rendre rouge de honte et ridicule, de l’autre, Duflot ne peut se permettre de saborder son parti et  couler avec les siens en restant dans un navire qui n’est plus le sien. L’heure va bientôt sonner où les Verts vont partir à la campagne… De gré ou de force !